Il y a une femme toute seule à sa table non loin de la mienne et j’ai du mal à décrocher mon regard d’elle. Des cheveux platines très courts, des yeux gris acier et des traits anguleux mais pleins de charme, elle est de celles que l’on ne peut pas ne pas remarquer. Il est cela dit improbable qu’elle n’ait pas déjà un galant et je me dis pour me consoler qu’elle m’aura au moins permis de l’observer en attendant qu’il arrive.
Quelle n’est pas ma surprise alors, lorsqu’elle se lève et vient dans ma direction, déjà parce que ce que je n’avais pas vu c’est qu’elle est en jupe ultra courte et bas, j’en vois la couture, mais aussi parce qu’elle me sourit ouvertement alors qu’elle se plante face à moi.
“Deux âmes solitaires dans ce joli cadre, c’est un peu dommage, non ? Et, dans ce cas, accepteriez-vous ma compagnie pour un café ?”
Elle n’attend pas ma réponse, bloquée au fond de ma gorge et s’assied.
“Je suppose que qui ne dit mot consent, j’espère seulement que vous n’avez pas avalé votre langue au cours de votre déjeuner, ce serait dommage pour la suite. “
Je parviens à reprendre un peu de contenance et adresse un signe à la serveuse pour commander deux expressos avant d’entamer la conversation. Ma convive s’appelle Sarah et, comme moi, est en week-end dans cette petite station balnéaire en bord de Méditerranée. Elle comptait bien en revanche y faire des rencontres et remercie le destin de m’avoir mis sur sa route. Son propos est appuyé par son pied nu dont les orteils me massent la queue à travers mon pantalon et, très vite, elle me propose d’aller faire un tour.
“Pour faire passer ce que je sens et qui doit considérablement te gêner. “
Gêné, je ne le suis plus tellement, elle a su me mettre en confiance, très à l’étroit dans mon boxer serait une formule plus appropriée, et ne me pose plus que la question de quand nous allons consommer tant la chose semble inéluctable.
Nous réglons nos additions respectives et partons sur le port de plaisance. Sarah m’amène à sa suite sur un des quais puis s’arrête devant la poupe d’un petit voilier.
“Tu aimes baiser au rythme du clapot ? “
Je lui réponds que je ne l’ai jamais fait mais que je suis d’une nature très adaptable, ce qui la fait sourire. Nous montons à bord. Il fait chaud aujourd’hui et la réverbération du soleil sur l’eau ne fait qu’accentuer cette sensation. Je ne suis tout de même surpris de la voir enlever son top sur le pont, on pourrait nous surprendre après tout. La contemplation de sa poitrine menue et haut perchée chasse toutefois mes dernières réserves. J’ai envie de croquer ses tétons et finis par en saisir un dans ma bouche. Nous tanguons ainsi quelques secondes avant de nous affaler. Ma main est partie sous sa jupe et, si elle ne rencontre aucun bout de tissu avant que mes doigts n’atteignent sa fente, cela ne me surprend guère. Je la branle un peu mais j’ai envie de plus et elle aussi. Il ne nous faut que quelques secondes pour nous retrouver nus, nous nous plaçons donc tête-bêche, elle sur moi et commençons à nous dévorer réciproquement le sexe. Sa langue est folle sur mon gland et la mienne passe un moment à goûter ses lèvres avant que, de la pointe, je n’agace son clitoris. À ce train là, je ne vais pas tarder à exploser et je sens à ses mouvements de bassin qu’elle aussi est proche de jouir. Même plus que moi puisqu’elle me sors de sa bouche et pousse un grand cri alors que ses cuisses me broient les tempes et qu’un jet limpide m’arrose le visage. Elle reprend vite ses esprits et me demande de venir me mettre à califourchon sur son ventre.
“Tu as eu mon jus, je veux le tien ! “
Je ne me fais pas prier très longtemps et lui couvre la poitrine de longues giclées de foutre épais et chaud qu’elle étale sur elle avec ses mains.
- Tu as quelque chose pour te rincer sur le bateau j’espère.
- Je ne sais même pas à qui il est. Je sais par contre que tu as de quoi.
Je suis soufflé par son audace.
- Et s’il y avait eu le propriétaire ?
- On aurait baisé à trois sûrement
- Et pour te rincer ?
- Je suppose que tu as envie de pisser après avoir joui et je veux que tu me souilles complètement.
Cette femme est dingue, je me range toutefois à son idée et lui offre sa douche dorée, un peu coupable mais terriblement excité. Nous restons ensuite un moment sur le pont, le temps de sécher, puis nous nous rhabillons. Le fait que je l’aie couverte de mon urine ne semble pas la déranger, bien au contraire.
“ Je te ramène avec moi jusqu’à ma salle de bain comme ça . Ça ne te dérange pas si je repars seule ? En tout cas j’ai beaucoup aimé et j’espère qu’on va se recroiser.
Comment lui en vouloir ? Je la regarde me faire un petit signe de la main au moment de disparaître au bout du quai et je me dis que, pour inhabituel qu’il soit, le souvenir que je vais ramener de cette journée n’en restera pas moins longtemps dans ma mémoire. Et qui sait ?
Je tenais à vous dire bravo pour ce petit moment de lecture🙏 j’ai vraiment pris beaucoup de plaisir à lire ces quelques lignes. Tellement de plaisir que pendant quelques instants je me suis cru à la place de cet homme😊 merci beaucoup c’est toujours un plaisir de vous lire!