La voisine

Les premiers froids sont arrivés mais il fait encore beau et suffisamment doux en journée pour profiter de ma terrasse. Je suis donc en train de profiter du soleil en prenant mon café avec un bon bouquin lorsque je surprends une conversation sur celle d’à-côté. Enfin pas tout puisque ma voisine est au téléphone et je n’entends qu’elle mais cela me suffit à saisir la teneur de l’échange. Elle soupçonne visiblement son interlocuteur de la tromper et lorsqu’elle raccroche rageusement c’est sur la promesse qu’elle aussi peut se taper le premier venu et qu’elle n’a qu’à passer la porte. C’est alors qu’elle prend conscience de ma présence juste à côté.

“Oh pardon, je ne voulais pas vous infliger ça. “

Je la rassure par un pieux mensonge, tout à ma lecture, je n’ai rien entendu de ce qu’elle disait. C’est alors que son expression change. 

“C’est dommage finalement, vous êtes certain de ce que vous dites ?”

Je persiste et signe, non sans suggérer que si elle veut m’en faire part, j’ai un excellent arabica.

“J’arrive !“

Elle ne perd pas de temps. On frappe à ma porte quelques instants plus tard et quand j’ouvre ma porte, c’est pour me retrouver plaqué au mur sa bouche sur la mienne. Cette entrée en matière faite, elle me regarde d’un air complice. 

“Tu as tout compris, avoue ! “

Le passage au tutoiement ne me surprend guère, moins en tout cas que son empressement à déboutonner ma braguette tout en me poussant vers ma chambre. 

“Nos appartements sont symétriques et je n’ai pas de temps à perdre, on y va ?”

C’est parti. Je la couche sur mon lit, lui ôte ses chaussures et tire sur les jambes de son pantalon pour accéder à sa culotte. Elle n’en porte pas. 

“C’est plus confortable à la maison. Et plus pratique pour ce que nous avons à faire non ?”

Je suis entièrement d’accord avec elle et si le fait que je n’ai pas de préservatif peut être un frein à ses envies de baise, il ne m’empêche nullement de lui donner du plaisir. Je me retrouve donc le visage entre ses cuisses à me régaler du jus qui coule de son sexe. Elle se met vite à soupirer, puis à gémir tandis que je m’escrime sur son bouton, deux doigts dans son vagin à la recherche de cette petite zone génératrice de tant de plaisir. Je fait tant et si bien qu’elle finit par pousser un cri et trempe ma couette. Elle reprend doucement ses esprits et me remercie. 

“Mais toi ? Tu n’as rien eu. “

Je la rassure. J’ai eu celui de faire connaissance avec elle et lui dis qu’il sera toujours temps de voir à sa prochaine engueulade avec son mec. Elle rit. 

“Il est représentant en cosmétiques, toujours sur les routes, les occasions que je me montre jalouse de ses clientes ne manquent pas et je sais à présent comment m’en accommoder. “

Elle dépose un baiser sur mes lèvres avant de disparaître. Elle reçoit des copines ce soir et doit terminer ses préparatifs. 

“On sera sur la terrasse, j’espère que cela ne te dérangera pas. “

Je lui assure qu’au pire je viendrai toquer chez elle pour me plaindre. 

“À tes risques et périls, elles me ressemblent et tu te doutes bien que je vais leur parler de toi. “

Je suis prêt à le courir.