Les jours sont comptés avant Noël et c’est à croire que chacun d’entre eux apporte son lot de cadeaux de dernière minute à faire, qui à une lointaine cousine, qui à je ne sais plus quel oncle, finalement invités aux festivités et qui doivent avoir une bricole sous le sapin. Bonne pâte, je m’y suis collé et me voilà à sillonner les rues en quête de pépites.
Et pourquoi pas le disquaire qui a pignon sur rue depuis des décennies dans ma ville ? Le vinyle est à la mode en ce moment et, s’ils ne l’écoutent pas, ils pourront éventuellement s’en servir d’objet de décoration. Charge à moi de trouver le bon accord entre contenu et contenant et je me mets à farfouiller. J’ai trouvé quelques spécimen des seventies tout aussi hauts en couleur de par la musique que par la pochette et je m’apprête à passer en caisse lorsque j’entends quelqu’un derrière moi.
“C’est pour offrir ? Je veux bien vous montrer le chemin vers mon sapin si tel est le cas… “
C’est une voix féminine, de contralto, qui me chatouille délicieusement et ce d’autant plus que sa propriétaire a placé sa bouche très près de mon oreille et son corps guère plus loin du mien. Je me tourne, bien décidé à savoir à qui elle appartient et force m’est de constater que le plumage vaut le ramage. Pas très grande, des formes marquées sous une tenue noire, des yeux d’obsidienne sous une frange brune, elle me regarde en souriant.
“C’est un crève-cœur de vous dire cela mais je les ai déjà réservés à des membres de ma famille dont j’ignorais presque tout jusqu’à il y a une semaine. “
“Je suis belle joueuse et j’accepte ma défaite. En revanche, vous n’échapperez pas à un café en ma compagnie pour me dédommager, à moins bien sûr que cette dernière ne soit aussi réservée à ces obscures relations familiales… “
Je ris et accepte sa proposition. Le temps de régler mes achats et nous sortons. Pas très longtemps car elle me désigne la porte d’une brûlerie à deux pas.
“il est inutile d’aller plus loin, ils ont d’excellents crus ici. Vous êtes en mon royaume dans ce quartier et vous pouvez me faire confiance. “
Nous entrons. Il n’y a hélas plus de place mais cela n’est pas pour la démonter. Elle fait l’emplette d’un sachet d’indien moussonné et m’invite carrément chez elle.
“Nous serons de surcroît plus à l’aise pour converser, vous n’êtes pas d’accord ? “
Ce disant elle a mis sa main sur mon avant-bras et je comprends immédiatement à sa pression qu’il est inutile de résister.
“Ce que femme veut… “
“Et encore, vous ne savez pas tout. Venez… “
Elle n’habite pas loin en effet. Nous sommes à sa porte en quelques minutes et, une fois qu’elle l’a refermée derrière nous, sa bouche happe la mienne et sa langue me fouille. Ce langoureux baiser me colle rapidement une belle érection qu’elle ne peut ignorer vu que son ventre se presse contre le mais il semble qu’elle a décidé de prendre son temps.
“mets-toi à l’aise, je prépare deux tasses. “
Il fait chaud chez elle, après qu’elle m’a indiqué son canapé, je saisis ce qu’elle entend par se mettre à l’aise. Elle s’est débarrassée de sa jupe et de son pull et je m’empresse de la suivre. Je suis donc torse nu en boxer lorsqu’elle revient, ce qui a l’air de la satisfaire.
“il ne reste plus qu’à le paquet à déballer, c’est parfait… “
Dont acte, elle a à peine posé les expressi sur la table basse quand ses doigts viennent extraire mon sexe de mon caleçon avant de faire glisser un ongle parfaitement vernis le long de ma tige, ce qui m’arrache un gémissement. Ce n’est pourtant que le début car, après m’avoir caressé un petit moment et s’être assurée de ma rigidité, elle boit une gorgée de café et gobe mon gland. La sensation de chaleur et la douceur de sa langue qui m’agace le méat sont telles que je dois crisper mes doigts sur l’accoudoir pour ne pas défaillir. Elle semble en tout cas deviner mes réactions car, si je suis rapidement au bord de l’explosion, elle me maintient dans cet état un temps que je ne suis plus en mesure de compter.
Les meilleures choses ont pourtant une fin et elle achève son œuvre en quelques coups de poignet qui me font exploser à gros bouillons sur le verre de sa table basse. Elle recueille ensuite un peu de mon foutre du bout de l’index et m’invite à le sucer après que j’ai bu une gorgée de café. Le mélange s’avère délicieux et je me vois ravi de finir ma tasse en même temps que je nettoie ce que j’ai fait. Toutes ces sensations m’ont mis un peu KO et ce n’est que lorsque je suis de nouveau dans ma rue que je me rends compte du fait que j’ai laissé mes 33 tours chez elle. C’est à mon tour de me montrer beau joueur. Elle a obtenu ce qu’elle voulait et moi ce que je n’espérais pas. Et il sera toujours temps de chercher de nouveaux cadeaux.
Pour prolonger le souvenir de cette agréable intermède, elle décide de mettre le 33 tours sur sa platine… Son esprit vagabonde quelque peu. Elle garde sur sa langue la texture du sexe gonflé de l’inconnu. La musique l’emporte alors qu’elle a encore dans sa gorge le goût douceâtre de son foutre. Un homme si délectable en bouche, si réceptif au plaisir doit être plus que plaisant lors de jeux plus poussés.
Elle aurait bien aimé qu’il soit l’acteur d’un de ses fantasmes d’hôtel. Une chambre anonyme, ce lieu abritant les amours clandestines. Et pourquoi pas ? Pourquoi ne pas tenter de le retrouver ? Il doit être actuellement à la recherche d’autres cadeaux. Un autre disque ? Un livre peut-être.
Elle enfile un jean à même la peau, un soutien-gorge de dentelle blanche qui galbent parfaitement ses seins et son petit pull en mohair noir, légèrement échancré. Elle parfait sa tenue avec une veste d’homme ornée d’une de ses broches arachnéennes.
Elle connait parfaitement sa ville, elle arpente les rues guidées par le désir de le retrouver. Elle croit le reconnaître à plusieurs reprises … Son désir d’être prise et de prendre est si fort qu’elle pense que, si elle ne le trouve pas, c’est un autre inconnu qui ferait les frais de ses envies…. Celui-là, pourquoi pas, grand, musculeux, ou celui-ci, dont les mains fouillent avec impatience dans ce bac de livres d’occasion… Mais elle l’aperçoit soudain… Cette démarche, c’est lui… Elle le suit , ne le quitte pas des yeux. Il s’arrête devant la vitrine de cette librairie… Absorbé par les titres accrocheurs, il ne l’entend pas arriver. Sa bouche contre son oreille, là tout près… Un mot… Un seul… « Viens »….
Il se retourne, surpris… Là, devant elle, il sourit… Ils se dévorent du regard. Ils ont encore tous les deux l’empreinte de leur récent plaisir sur leurs peaux.
Sans un mot, il la suit. Elle s’arrête devant la porte d’un hôtel. Elle l’interroge du regard… Il hoche doucement la tête…. Ils entrent… Elle commande une chambre, « pour quelques heures » précise-t-elle… Elle s’amuse de la mine mi-genée, mi-envieuse du réceptionniste…. Elle rêve qu’un jour, un ou une employée d’hôtel ait l’envie et le courage de frapper doucement à la porte de sa chambre pour un jeu à trois. Mais, pour l’instant, c’est cet homme qu’elle a envie de chevaucher… Elle passe la clé magnétique, un léger clic… Elle invite son semi inconnu à entrer…
Je ne m’attendais pas à la retrouver si vite, à la retrouver tout court d’ailleurs mais, à bien y réfléchir, c’est elle qui est venue à ma rencontre une fois de plus. Elle a juste changé de terrain de jeu, en choisissant un plus anonyme avec cette chambre d’hôtel qui sent le propre industriel. Pas très longtemps d’ailleurs car l’atmosphère se retrouve vite chargée de nos phéromones qui se mélangent, prémisse de nos corps emmêlés.
Je me déshabille à la hâte, elle se contente pour sa part de faire glisser son jeans le long de ses jambes, me dévoilant ainsi qu’elle ne porte dessous qu’une toison brune dont le dessin parfait doit sans doute à l’expertise d’une esthéticienne complice, et s’allonge sur le lit.
“Viens ! “
Une fois de plus cette injonction qui a le don de m’électriser et je m’approche d’elle, mon sexe déjà à demi bandant auquel je finis de donner une rigidité raisonnable en me caressant à quelques centimètres à peine de son visage tandis qu’elle ne me quitte pas des yeux. Ma queue est à présent dressée et elle s’en empare doucement, une de ses mains en conque sous mes couilles.
“Tu as déjà eu ma bouche, tu as peut-être envie d’autre chose… “
Son index qui vient se ficher entre ses lèvres intimes vaut tous les discours.
“j’en ai envie, c’est indéniable, mais oralement pour commencer. “
Je veux en effet lui montrer que si elle est experte, je ne suis pas maladroit non plus et viens m’installer entre ses jambes qu’elle écarte grand. Je commence par souffler sur son buisson et attiser les braises de son désir. Elle soupire. Encouragé par cette première réaction, je colle ma bouche à ses nymphes et entame de larges aplats de ma langue dessus. Je lèche, suce, aspire et mordille, me régalant du jus qui coule d’elle et ravi des modulations de ses gémissements. Son bassin ondule désormais et elle a pris mes tempes entre ses mains pour me donner le tempo. Je poursuis ainsi mon œuvre, attentif à la moindre de ses réactions et ne cesse que lorsque ses cuisses se referment sur moi dans un spasme tandis qu’elle pousse un cri bref. Je me redresse et viens l’embrasser, lui donnant ainsi la saveur de son plaisir à la bouche.
“Nous voici à égalité désormais. Et maintenant ? “
Maintenant, trempée du désir qu’il vient de lui donner, elle veut de nouveau goûter sa queue, juste quelques lampées pour le préparer à des pénétrations plus profondes…. Elle mordille doucement le gland gonflé alors que sa main vient fouiller cette intimité toujours humide de la langue de cet homme qu’elle va posséder dans un instant…. Sa queue déjà tendue se dresse encore un peu plus dans sa bouche. Mais ce n’est plus là qu’elle veut son foutre. Elle se redresse doucement, sans le quitter des yeux, pour pouvoir profiter du désir qui le consume. Il est impatient, elle le sait…. Lentement, elle le chevauche, il peut sentir la chaleur de son sexe…. Elle s’empare de sa queue et la guide en elle. Elle va et vient doucement sur le gland… Il résiste pour ne pas, d’un coup de rein, s’enfoncer totalement en elle. Il sait que le plaisir n’en sera que plus complet. C’est elle qui mène le jeu…
Elle attend cette petite étincelle dans les yeux de son partenaire d’un jour. D’un coup, elle arrête son va et vient…. Il grogne de plaisir et de frustration… Alors, sans le quitter des yeux, elle s’empale sur lui. Complètement emmanchée, ses hanches commencent à bouger. Elle le sent totalement en elle, palpitant. Ils gémissements ensemble….Il ne peut plus résister, il va reprendre le contrôle, lui rendre la monnaie de sa pièce en coups de reins puissant…. Les mains accrochées au montant du lit, elle ne bouge plus, elle le laisse la pilonner avec force… Elle sent la jouissance monter par vague… Pourtant elle sait que ce n’est pas là qu’elle veut sentir ce foutre chaud…. Aux portes de la jouissance, elle se dégage de sa queue, et lui souffle à l’oreille :
“Encule-moi….”
Je ne sais pas ce qui me vrille le plus le cerveau. Sa dernière injonction ou le mouvement qui l’a accompagnée et qui fait que, désormais la tête dans l’oreiller et sa croupe cambrée, elle me fixe de l’œil sombre de son anus, tandis que de ses mains elle écarte les globes charnus qui la cachaient naguère. Sur le fond, c’est une invitation à laquelle je résiste rarement. Sur la forme, c’est encore plus tentant. Reste à présent à l’honorer avec tout autant de tact que de fougue et je me dois de préparer le passage. Me voilà donc à genoux derrière elle, mon visage dans sa raie, à lubrifier abondamment son petit trou de ma salive, non sans y darder la pointe de ma langue afin de l’assouplir. Cela vient assez rapidement, preuve s’il en fallait de son expérience dans le domaine, et je fais bientôt aller et venir mon index joints dans le trou offert en leur imprimant un mouvement circulaire sans la moindre difficulté. J’ose l’annulaire, il rejoint ses congénères sans sourciller et j’ai un léger vertige à imaginer ma main entière en elle.
“Tes doigts c’est bien mais c’est ta queue que je veux…”
Qu’il en soit ainsi. Je présente mon gland à son œillet et l’y laisse un étourdissant instant avant qu’elle ne l’absorbe d’un mouvement de bassin impatient. Il ne me reste plus alors qu’à finir de m’enfoncer jusqu’à ce que mon ventre touche ses fesses puis je m’immobilise à nouveau, pour qu’elle s’habitue à ma présence. Ce qui ne prend que peu de temps à en croire sa réaction.
“Je te sens bien et j’aime. Vas-y fort maintenant”
Je la saisis par les hanches et commence un lent va et vient de toute ma longueur, tantôt tout au fond d’elle, tantôt ne laissant que mon bout à l’intérieur pour mieux l’ouvrir . J’accélère ensuite le mouvement et, bientôt, mes mouvements se font désordonnés tandis que nos peaux claquent l’une contre l’autre. Ce n’est pourtant pas ainsi que je veux en finir avec elle. Je me retire juste le temps de la retourner sur le dos et pose ses jambes sur mes épaules afin que nos regards puissent se croiser. Elle apprécie mon initiative.
“Bonne idée, je te verrai ainsi perdre pied au fond de mon cul…”
En attendant, je recommence à la buriner et constate que l’éclat de ses yeux change. Ses pupilles ont presque mangé tout son iris sous l’effet du plaisir qu’elle prend et elles brillent d’un feu sourd tandis qu’elle m’encourage à la défoncer. Cette baise est d’une intensité folle et j’atteins mes limites au bout de quelques minutes, ce dont je lui fais part
“Je le vois, tu as le visage contracté par ton plaisir contenu et ça me plaît. Je vais avoir le mien, finis ta chevauchée dans mes entrailles…”
Au même moment, je sens ses muscles internes se contracter spasmodiquement sur ma queue et j’explose sous cette pression tandis que nous crions ensemble. Je m’effondre ensuite sur elle et elle me cajole tandis que je mollis doucement. Nous finissons par nous séparer et elle se lève avant de se diriger vers la salle de bain. Mon foutre coule de son cul sur ses cuisses en traînées laiteuses et j’adore ce spectacle.
Elle adore la sensation que lui procure le foutre encore tiède sur son corps. Elle entre ainsi dans la douche, toute encore à sa jouissance. Elle se sent bien sous la douche chaude, son corps encore tendu et légèrement endolori du plaisir partagé. C’est un amant exceptionnel. Elle se trompé rarement quand elle décide de mettre un homme dans son lit.
Elle sait qu’il n’est pas libre, elle a tout de suite remarqué son alliance. C’est ainsi qu’elle préfère les hommes. Elle ne peut les retrouver que pour le plaisir… Une totale liberté, un désir absolu, sans autre contrainte que d’arriver à trouver un créneau. Le meilleur des jeux… Faire monter la tension sexuelle entre deux rencontres…. Imaginer des situations, des endroits… Concrétiser les fantasmes communs. Mais, peut-être a-t-il déjà des remords. Pourtant, il a pris du plaisir, beaucoup de plaisir. Ses gémissements, ses souffles, et son cri de jouissance mêlé au sien en sont des preuves.
Quand elle pense à sa langue et à ses doigts qu’ils l’ont fouillée, quand elle pense à ses coups de reins puissants lui défonçant le cul, sa main descend naturellement entre ses jambes. De ses ongles, elle titille son clitoris encore gonflé de désir, son autre main pince son téton… Il se dresse immédiatement… Elle gémit doucement. C’est tellement bon de se caresser dans la moiteur de cette cabine de douche. Elle se pénètre de ses doigts comme le ferait une queue. Doucement, un doigt, puis deux, puis trois…. Les jambes légèrement écartées, le dos contre la paroi de la douche. Elle se baise. Elle veut jouir encore.
Elle s’imagine à genoux là, sa queue dressée devant sa bouche, elle imagine le sucer longtemps mêlant sa salive et l’eau chaude.
Ses doigts s’agitent de plus en plus vite. Elle veut sa queue, encore une fois avant qu’il ne disparaisse de sa vie. Elle veut lui gober les couilles, les faire rouler doucement sous sa langue. Elle veut sentir sa bite lui remplir la bouche. Des arcs électriques lui vrillent les reins. Son souffle s’accélère, elle est au bord de la jouissance… Non, pas maintenant… Pas comme ça… Mue par son désir, dégoulinante d’eau et de désir, elle sort de la douche…. Il est là, endormi…. Tout à Elle.
Il s’est abandonné dans les bras de Morphée…. Il est là, offert dans une position involontairement impudique…. Elle s’approche doucement, s’assoit près de lui et, délicatement, elle fait coulisser sa queue entre ses deux paumes. Il tressaille, mais ne se réveille pas. Sa queue commence à se durcir doucement. Elle ajoute sa bouche, pompant juste le gland, lentement… Il se cambre dans son sommeil, gémit un peu… Elle quitte à regret le gland prometteur, et , glissant entre les jambes du bel assoupi, parcourt la queue, bien dressée maintenant, de petits baisers entrecoupés de coups de langues. Elle titille ses couilles, et, d’un doigt expert, vient masser son périnée. Il gémit un peu plus… Comme elle l’avait imaginé tout à l’heure, dans sa douche, elle gobe, l’une après l’autre les couilles offertes, jouant de la langue, elle les fait délicatement rouler dans sa bouche… Mais elle a furieusement envie de sentir sa queue dans sa bouche, sa texture, son odeur, ses palpitations. Elle l’avale toute entière, jusqu’à la gorge et commence à le pomper lentement…. Il se réveille, elle le sait, elle le sent. Il accompagne ses mouvements de légers coups de reins… Elle accélère le mouvement… Il accélère de concert…. Sous l’emprise du dési, il ne peut s’empêcher de lâcher quelques mots crus, ce qui a, comme effets,de lui faire accélérer sa caresse buccale, et se sentir, sur ses cuisses, couler son plaisir… Puis, d’un coup, elle ne bouge plus, le gland à l’entrée de sa bouche… Il est totalement réveillé cette fois… Elle se regarde , dans les yeux, un défi, une supplique. Il lui prend la tête à deux mains… Elle ne bouge toujours pas… La bouche ouverte, offerte…
Mais quel est donc ce pouvoir qu’elle a sur moi ? Je me croyais jusqu’alors incapable d’un troisième round et m’étais même endormi, ivre de fatigue et de plaisir. Mais me voilà de nouveau le sexe tendu face à elle, à sa bouche qu’elle m’offre à nouveau. Elle est décidément une déesse de l’amour et je ne veux pas la priver de l’ultime plaisir dont je lis la demande au fond de ses yeux. Je ne suis en revanche pas certain de pouvoir lui donner encore beaucoup de jus tant j’ai la sensation de m’être déversé avec elle.
“Tu hésites ? Tu as bien aimé ma bouche tout à l’heure, et si c’est parce que tu as peur de ne pas être à la hauteur de mes attentes, sache que je suis déjà comblée, là ce sera juste une petite gourmandise et je suis persuadée que tu as encore des ressources. Je suis en tout cas bien décidée à les chercher… “
Nous nous sommes connus charnellement à deux reprises déjà en quelques heures à peine et elle est restée tout ce temps d’un calme olympien, sans jamais élever la voix, sauf pour crier son plaisir, et c’est extrêmement troublant. Tout comme ces lèvres qui attendent que je les possède. Et que dire lorsque je sens son index humide parcourir ma raie ? Je comprends ce qu’elle veut et suis bien décidé à le lui offrir. Je pousse donc mes fesses vers ce doigt fureteur, de sorte qu’elle n’a plus qu’à faire un geste afin de le faire entrer et, dans le même mouvement, je pénètre le O muet de sa bouche. Je prends alors toute la mesure de sa science, comme si c’était encore possible lorsqu’elle se met à me masser la prostate tandis qu’elle aspire mon gland et que sa langue y danse un ballet dément. Pas question de gorge profonde, elle pompe seulement mon gland mais cette double stimulation me rend vite dingue. Elle joue de moi comme d’un instrument, variant les pressions et le tempo de ses gestes et il ne me faut que très peu de temps avant d’arriver au point de non retour. C’est alors qu’elle me libère, juste le temps de quatre mots.
“Je veux te boire… “
Son regard est fou, celui d’une femme possédée par le plaisir, et en passant un doigt sur sa fente, je constate qu’elle est trempée. Elle semble jouir tout autant de moi de la fellation qu’elle me prodigue et cette idée finit de me faire partir. Ce que je croyais impossible se produit alors. Je ne sais pas d’où sort le foutre dont je noie sa bouche mais les faits sont là, je jouis comme la première fois et elle laisse mourir la dernière giclée sur ses lèvres avant de venir m’embrasser. Je goûte ainsi ma semence à même sa bouche et je m’en régale.
Le temps a hélas tourné et, tous les deux, nous devons reprendre le cours de nos vies. Le temps de quelques dernières ablutions et nous nous rhabillons. C’est alors que je la vois fouiller dans son sac avant d’en sortir un stylo et une carte sur laquelle elle griffonne un prénom ainsi qu’un numéro de téléphone.
“On ne s’appelle pas, bien sûr, la messagerie suffira. À très vite mon cher ami. “
Elle passe la porte et disparaît. Je reste encore quelques instants, le temps de réaliser ce qui vient de se dérouler, et je sors à mon tour. La balle est dans mon camp et je compte bien ne pas traîner pour la relancer.
alors là mon ami sur tout ce que tu as pu écrire je peux te garantir que celui-là m’a fait prendre un pied imaginatif phénoménal😱 un grand merci pour toutes ces belles phrases que tu peux écrire🙏 je ne me lasserai jamais de te lire… bravo l’artiste👍
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J adore 👍
Coucou,
Félicitations à vous deux pour cette fusion !!!
Vivement la suite !!!
Bises
wouahhh cette double plume me fait un effet dingue . bravo à tous les 2