Ça fait un petit moment que je t’observe. Moi, attablée dans le restaurant de mon hôtel, toi, sirotant nonchalamment ton café à la table voisine, absorbé par la lecture d’un article de journal .Très élégant dans ta chemise blanche, une barbe bien taillée, tu es sans doute un homme en voyage pour ses affaires. J’ai du mal à détacher mes yeux de tes mains. Larges, viriles, aux ongles ras bien soignés. Tu tournes les pages avec tant de délicatesse. Instantanément je m ‘imagine tes mains se poser sur moi, me caresser doucement… Je les imagine frôler mes tétons, les faire pointer, les faire rouler entre tes doigts . Je me cambre un peu sur ma chaise malgré moi, suprise par ce désir fulgurant… Je veux tes doigts, je veux que tu écartes mes lèvres pour tapoter, de ton majeur, mon clitoris déjà gorgé de sang. Et pourquoi pas jouer avec le pinceau blush que je sortirais de mon sac ? Celui-là même qui a caressé mes tétons la nuit dernière . Je porte son verre de vin à ses lèvres dans te lâcher du regard, toi qui ne te doute pas du désir que ymtu éveilles en moi. Je t’observe maintenant impudiquement. Tu lèves enfin les yeux, accroche mon regard. Je sens le rouge me monter aux joues mais ne te quitte pas des yeux. Je trempe le doigt dans mon vin, le porte sensuellement à ma bouche, et, le regard rivé au tien, glisse ma main sous la nappe. Toi qui portais le café à ta bouche, tu suspends ton geste. Je te regarde toujours alors que ma main me fouille sauvagement, trois doigts baisant ma chatte en imaginant que ce sont les tiens. Du coin de l’œil, un serveur observe, une main frottant son pantalon de service. Les pans de la nappe s’agittent de plus en plus. Tellement trempée que, dans le silence de cette salle, tu peux entendre les clapotis de mon jus alors que je vais chercher mon plaisir… Mes yeux rivés aux tiens toujours, ma respiration s’accélère, ton café coule maintenant sur la table. Dans un dernier coup de rein, je laisse ma jouissance m’envahir, foudroyante, animale. Tu me regardes à la dérobée . Je me lève, quelques pas seulement me sépare de toi. Je te présente mes doigts à lécher, docile tu t’exécutes… Je frôle ya langue de la mienne goûtant ainsi nos salives mêlées à la saveur de mon plaisir. Le serveur s’est sensiblement rapproché, la main maintenant complètement dans son pantalon, s’astiquant avec frénésie. Je te laisse me pomper le doigt avec gourmandise… J’approche ma bouche de ton oreille, et te murmure : « Chambre 248-22h ».Je coupe d’un coup le contact entre nous , me dirige vers le serveur, et d’un coup de poignet habile, le délivre de son foutre. Il inonde généreusement ma main dans un « salope »libérateur. Portant mon doigt à mes lèvres, je le goûte à son tour, et lui chuchotte du bout des lèvres : « Chambre 248-22h »…..