La vie étudiante n'a que des avantages. Enfin, pour qui le veut vraiment. Dés le premier jour de fac, Luc rencontre par accident Lola. Une jolie jeune fille pleine de vie et d'envies. Sa désinvolture séduira tout de suite le jeune étudiant. Ils vont alors ne plus se quitter. Leur amitié les entraînera à exister sans réserve dans la belle ville de Montpellier. Sans y prendre conscience, ils s'affranchiront des règles socio-culturelles les plus basiques et le plus surprenant, ils rencontreront chacun de leur côté, l'amour...
C'est début-septembre, il fait encore très beau et chaud à Montpellier. Je m'approche d'un large portail en fer. Juste à côté. Une enseigne en bois surplombe un mur de béton : « Université Paul Valéry – arts et lettres – langues et sciences humaines de Lettre ». C'est ma première année à l'Université. Cette rentrée m'excite au plus haut point, seul dans une grande ville inconnue : c’est la liberté. C'est carrément génial, j'ai la banane, j'ai une pêche d'enfer. Je suis inscris en histoire de l'art. Une discipline que j'ai choisie. Le cinéma, le théâtre, la musique, les livres, la peinture. Tous ce qui touchent à l'Art m'intéresse. Je m'arrête juste devant les premières marches. Il y a beaucoup d'étudiants et d'étudiantes. Ces dernières sont toutes plus belles les unes que les autres. A croire que le passage du lycée à la Fac les a bonifiés. Pour mon plus grand des plaisirs, elles sont maquillées à souhait. Les petites robes d'été sont encore de rigueur. Parfumées, fraîcheur d’été, elles sont à croquées. Comme des petites fleurs ballottées par le vent méditerranéen. Je rêve. J’adore. Je suis un amoureux des fleurs, des arômes qui excitent mes matins. Je crois que c'est ça le bonheur. Je crois que ça : la vraie vie. — Oups ! pardon ! — Aah ! Je m'étale sur les escaliers. Quelqu'un m’a bousculé avec force. M'extirpant de mes rêveries. — Je suis vraiment désolée. Je ne t'avais pas vu. Une voix féminine. Je ne vois rien. J'ai hyper mal aux genoux, aux coudes. — Merde ! dis-je dans un désarroi le plus total. J'imagine tout mon corps gisant sur les grandes marches d'escaliers en béton : la honte. Tout le monde autour de moi doit se marrer. Maintenant, quelqu'un essaye de me relever en prenant mon bras. La voix reprend : — Oh mon dieu ! je suis vraiment une gourde, j'ai dû te faire mal? ça va? — Non c'est moi qui m'excuse. C’est moi qui n'avance pas et qui bouche le passage. Je me relève difficilement. La gourde m'a bien fait mal. J'ai des douleurs aux mains, aux coudes. Mes genoux sont une épreuve incommensurable. Je crois que tout le monde autour me regarde. Enfin, je ne sais pas car je baisse la tête. Pour ne pas constater que je suis le divertissement de la rentrée. J'ai hyper chaud, je crois que je suis rouge de confusion. Je frotte mes mains pour enlever les petits gravillons enfoncés dans ma peau. Je constate que je saigne. Misère ! Je porte une large chemise à manches courtes, blanche, toute neuve. Et déjà elle se tache de gouttes de sang. Je m'aperçois que la gourde est accroupie devant moi en train d'enlever les gravillons que j'ai sur mes genoux. La Honte ! Je porte un bermuda en toile beige, il n'a pas l'air d'être taché juste quelques poussières — Ouf ! Il est également tout neuf, je l'ai acheté la semaine dernière. C'est bien m'a veine ! La gourde se démène à enlever chaque petit morceau de caillou sur mes jambes. Je ne vois que ses cheveux ondulés entre brun et roux, une de ces teintures que j'affectionne : auburn. Ses gestes sont doux… Alors, ma gourde devient plutôt une princesse. J'ai déjà beaucoup moins mal du coup. Son parfum sucré et fruité accroche mon cœur. Je ferme les yeux et je commence à chavirer. Et quand mon cœur est touché, mon sexe l'est tout autant. Je sans un petit afflux de sang le long de ma verge… Je me recentre… Je me dis intérieurement de me calmer… d'essayer de sentir autre chose que son parfum. Trop tard je suis ivre, c'est inoffensif et tellement innocent… Ouvre les yeux bon sang ! j'ouvre mes paupières, le soleil m'éblouit d’avantage, mon ventre bouillonne. Je la regarde. Elle sort un foulard rose de son sac. Elle éponge les petites gouttes de sang sur mes genoux. Elle lève la tête et me dit. — Oh la la ! je suis vraiment, mais vraiment désolé. Ne bouge pas, j'enlève plein de petits cailloux qui sont dans ta plaie. J'espère que je ne te fais pas mal? — Euh, non… mais… Ses yeux sont bruns très clair, ils brillent, je crois que j'ai vu mon âme se jeter à l'intérieur. Encore une fois, calmes-toi Luc. Une vague de sang chaud a gonflé d'un seul coup mon gland. Je ne porte jamais de sous vêtement, et à ce moment précis d'une journée ordinaire : c'est une erreur monumentale. Une bosse apparait visuellement au niveau de mon entre-jambe. Je jette un coup d'œil discrètement autour de moi… Plus personne ne nous regarde. Ouf ! L'attraction de la chute est terminée. Les étudiants passent à côté de nous sans nous remarquer. Heureusement, que ma large chemise blanche cache l'érection naissante. — Voilà ! J’ai enlevé le plus gros, dit-elle en relevant la tête. Sous ma chemise, elle remarque la forme de mon gland gonflé. A travers le tissu fin de mon bermuda, la grosseur est sans équivoque. Elle rougit tout de suite, son regard croise le mien. Je rougis aussi. Des pommettes toutes rondes accompagnent un petit sourire complice. Je brûle. Ses lèvres sont roses, assorties d'une friandise transparente brillante. J'en peut plus. Elle caresse maintenant mes jambes. J'ai l'impression qu'elle effleure ma légère pilosité brune pour enlever quelques poussières. Je me dis qu'elle a compris qu'elle me fait un fort effet au niveau du bas ventre. Je tremble de tout mon corps. Mon sexe pousse le tissu par à-coup. Elle remonte doucement pour s'attaquer aux poussières qui sont sur mon bermuda. Je crois qu'elle prend plaisir. Je la vois regarder en continu cette bosse tout en s'affairant machinalement à sa tâche. Elle fait la curieuse. Cette bosse lui donne envie. Je crois. Elle en vient a passé dessus avec sa petite main. Une caresse appuyer qui emmène ma verge dans son mouvement. Mon sexe dressé reprend sa position initiale, prouvant sa dureté. Je vois les yeux brillants de la princesse amoureuse. Elle se ressaisit et se lève d'un coup. Elle reprend sa respiration. Ça la rend trop mignonne. Elle est plus petite que moi, quelques centimètres. Elle porte un top bleu clair. Celui-ci dessine nettement les courbes sûrs de son corps. Je me surprends de fixer mon regard une demi-seconde sur sa poitrine, quel impoli ! J'imagine qu'elle ne porte pas de soutien-gorge. J’ai esquissé ses tétons dressés sous le tissu. De petits seins fermes et droits, valeurs élémentaires de la féminité dans mon inconscience bestiale. Ce haut est accompagné d'un mini short jeans, et une paire de baskets blanches. — Euh ! Ça va mieux ? Balbutie-t-elle. — Oui, et c'est grâce à toi. Donne-moi ton mouchoir sale. Je vais le jeter à la poubelle. — Ce n’est pas un mouchoir ! c’est mon foulard. Oh ! mais tu saignes aussi du coude. — Non, ça va. Regarde c'est fini. Une croûte s'est déjà formée. — Je m'excuse encore de t'avoir bousculé. Je ne regardais pas devant moi, je fouillais dans mon sac à main tout en marchant. C'est ma faute. En plus le jour de la rentrée, tu n'avais pas besoin de commencer ta journée en allant à l'infirmerie. — Mais, je ne veux pas aller à l'infirmerie. — Si, il le faut pour désinfecter les plaies, c'est important d'enlever les microbes. Viens avec moi. Je ne te laisserai pas tranquille temps que tu ne seras pas soigné. Je ne me le pardonnerai pas si tes blessures empirent. Elle récupère son sac marron en bandoulière. Elle rattache en nœud son foulard rose sur une des anses. — Je suis désolé, j’ai sali ton beau foulard. — Ne t’inquiètes pas. Je le laverai en rentrant ce soir. Moi c’est Lola, et toi? — Luc. Nous voilà partis vers l’infirmerie.