Lola et Luc – Chapitre 2 – Bilitis, l’infirmière.

… (Toc, toc, toc) — Entrez ! (Une voix venant de l’infirmerie vient de répondre).
Luc ouvre la porte blanche.
En face de lui, une jeune femme en blouse blanche assise derrière son bureau.
— Entrez donc, ne rester pas devant la porte. Dit-elle avec un large sourire. Je ne vais pas vous manger.
— Bonjour, dit timidement Luc.
— Bonjour Madame, dit à son tour Lola en se décalant de derrière Luc afin de montrer sa frimousse, avec un signe de la main en guise de coucou.
L’infirmière la remarque derrière Luc. Elle ouvre grands les yeux. Elle semble troublée. Elle se lève d’un bond pour enfin les accueillir.
Elle s’approche du jeune couple. Elle est surprise d’avoir des patients de si bonne heure.
— Euh, bien ! Approchez ! Prenez une chaise devant mon bureau, je dois juste prendre des renseignements avant la consultation, dit-elle en fermant la porte derrière eux.
Lola et Luc prennent place. L’infirmière revient s’assoir derrière son bureau. Il y a un ordinateur, un clavier et deux, trois brochures médicales sur le côté.
Son regard asiatique à peine maquillé agrémente un joli petit minois et une chevelure raide attaché par un chouchou bandana.

Sa bouche fine et délicieusement dessinée, colorée par du gloss rouge. Elle est habillée d’une simple blouse blanche et d’une toque. Luc et Lola la regardent avec attention. Ce petit bout de femme ne les laisse pas indifférent. Le fantasme de la jolie infirmière est devant eux.
— Je suis Bilitis, l’infirmière du lundi, mardi et du mercredi dans cette université. Je vous avoue que je ne pensais pas avoir de patient de si bonne heure. Et surtout le jour de la rentrée. Non, je plaisante. Je sais bien que si vous êtes là, c’est pour de bonnes raisons.
Elle commence à pianoter sur son clavier.
— Bon, qui de vous deux vient consulter ?
— Moi, répond l’étudiant en levant la main comme dans une classe d’école.
— Bien, comment t’appelle-tu ?
— Luc, Luc Koisuru, K-O-I-S-U-R-U — Tu es en qu’elle année ?
— Première année d’art — Tu as quel âge ?
— Dix-neuf.
— Tu fumes ? drogue ?
— Non, une cigarette de temps en temps pour tousser, plaisante Luc.
— Mouais, c’est comme tu veux. Du moment que tu ne te fasses pas du mal, sourit l’infirmière. Puis elle ajoute: Des antécédents, une maladie, hôpital, problèmes de diabète dans la famille ?
— Non, heureusement.
— Bien, que t’arrive-t-il, alors ?
— Je suis tombé.
— J’avais bien remarqué une égratignure sur ton genou, lorsque vous êtes entrés.
— Oui, je m’excuse, c’est moi qui l’ai bousculé, interrompe Lola en levant la main.
L’infirmière semble surprise.
— Oh, mais elle n’a pas du tout fait exprès, intervient Luc.
— C’est gentil Luc, sourit la jeune fille en lui mettant la main sur son épaule. Ce qui le fit frissonner.
— En effet, premier jour de fac, une bonne gamelle, sourit l’infirmière. Oups ! pardon, je voulais juste détendre l’atmosphère.
— On voulait vous demander de désinfecter ses plaies. Je trouve qu’elles sont profondes, dit Lola.
— C’est exactement ce qu’il faut faire. Tu peux rester là si tu veux, comment t’appelles-tu ? demande l’infirmière en s’adressant à Lola.
— Lola, mais je peux attendre dehors.
— Non, ce n’est pas nécessaire, je n’en n’aurai pas pour longtemps. Cela ne vous dérange pas si je vous tutoie ? Nous avons presque le même âge, alors…

— Non, pas du tout.
— Je sors de l’école d’infirmière de Lyon. Je n’ai que vingt-deux ans. Vous pouvez même m’appeler Bilitis. Ça me fera plaisir. Je ne connais presque personne à Montpellier, je suis arrivée il y a juste une semaine, pour la rentrée. Vous êtes les premières personnes avec qui je parle. A part bien sur le corps enseignant. J’ai l’impression d’être une étudiante au milieu d’eux.
Pardon de m’étaler, mon histoire est un peu compliquée… — Ne t’inquiètes pas, moi aussi, dit Lola. Je suis nouvelle dans cette ville. Je viens de L’Ardèche je ne connais personne ici. Mes copines du lycée sont toutes restées vers Nîmes. C’est horrible, cela fait une semaine que je pleure dans ma chambre cité U.
J’aimerais bien rencontrer des gens, mais j’ai l’impression que le gros des étudiants de la citée est arrivé hier soir. Ça me plaît si on peut se voir en dehors de la fac. En dehors de ce contexte d’étude.
— Je comprends, acquiesce Bilitis.
— Tu es en cité U, laquelle ? Parce que moi aussi, dit Luc.
— Mais ? vous ne vous connaissez pas ? coupe Bilitis.
— Non, du tout, continue Luc. On vient juste de se rencontrer grâce à la chute.
— Surprenante rencontre, dit l’infirmière.
— Je suis à la Colombière, poursuit Lola.
— Au Triolet. C’est à côté.
— Et tu viens d’où ?
— De Toulouse. J’avais envie du soleil méditerranéen pour mes études.

— Nous sommes donc trois nouvelles âmes en terres inconnues, dit Bilitis. Moi qui croyais avoir affaire à un joli petit couple. Vous êtes pourtant très mignons tous les deux ensembles.
— Ben non, nous ne sommes pas en couple, dit Lola. Je viens juste d’être plaqué par ma petite amie.
— Oh, pardon, je suis confuse Lola, dit l’infirmière, ça doit être encore douloureux pour toi.
— Non, ça va. Ça fait Maintenant quatre mois. Je m’en remets doucement, avoue-t-elle tristement Lola. Cette nouvelle année universitaire me changera les idées.
— Si vous êtes d’accord, j’ai envie de vous inviter samedi soir chez moi. On se fera une petite bouffe ensemble ? à moins que vous soyez chez vous le week-end ?
— Non, répond Lola en sautant sur sa chaise. J’accepte avec plaisir ton invitation.
— C’est ok pour moi aussi, s’empresse de répondre Luc.
Une inattendue amitié s’est formée entre ces trois jeunes personnes. En l’espace d’un instant, les regards se font beaucoup plus confiants, sereins. Les rentrées donnent toujours lieux à des états de stress pour les élèves. Lola, Luc et Bilitis se sentent déjà plus rassurés pour la suite des événements, car moins seuls.
Luc remarque les yeux brillants de Lola. Elle est émue. Il croise le regard de Bilitis qui lui sourit. Elle semble plus mature, mesuré par son statut. Finalement, ils rient dans une connivence amicale.
Chacun sait que cette première journée sera gravée dans leur mémoire.
Bilitis se lève de sa chaise

— Allez Luc, installe-toi sur la table d’auscultation, tu peux te déshabiller se sera plus pratique pour moi. Il nous reste juste trente minutes avant que les premiers cours de l’année commencent. Heureusement que vous êtes venu tôt ce matin. Dépêchons-nous. Je vais désinfecter tes plaies.

Luc se lève. La table d’auscultation est à côté du bureau. La pièce de l’infirmerie n’est pas spacieuse mais le nécessaire est là. Des étagères avec de quoi soigner le plus grand blessé de guerre. Un lavabo dans le coin. Une grande fenêtre opaque qui amène la lumière extérieure dans la pièce. Il déboutonne sa chemise. L’enlève. La pose sur sa chaise, à côté de Lola.

— Humm ! Ça va être intéressant, lance Lola en regardant Luc dans les yeux.

— Mais pourquoi tu dis ça Lola, je croyais que tu n’aimais que les filles, s’interroge Bilitis avec un brin d’humour pour ne pas la mettre mal à l’aise.

— Un joli torse masculin ne me déplaît pas, rétorque Lola en faisant un clin d’œil à l’infirmière.

— Je sais que vous êtes en majorité les filles. Mais je ne vais pas me laisser intimider par deux jolies petites gonzesses, plaisante Luc en gonflant les poumons et exhibant sa musculature tel le mâle dominant.

Les filles éclatent de rire.

Il enlève ses chaussures. Il déboutonne son bermuda. Il se tourne. Le descend doucement pour que Lola puisse bien mâter ses fesses. Il espère qu’elle appréciera ce cadeau, exclusivement pour elle.

La réaction de Lola ne se fait pas attendre.

— C’est magnifique ! dit Lola dans un murmure en mettant son doigt sur ses lèvres. Le fessier masculin n’est pas aussi attractif qu’une femme mais tout aussi esthétique.

— Merci du compliment.

La chaleur ambiante monte d’un cran.

Pendant ce temps, Bilitis, imperturbable, installe du papier hygiénique sur sa table. Le patient s’approche nu de la table. L’infirmière se retourne. Elle est surprise de le voir dans le plus simple appareil.

— Tu pouvais garder ton caleçon ou ton slip ? dit-elle tranquillement.

— Je n’en porte jamais.

— Comme tu veux. Viens, allonge-toi sur le dos, la tête de ce côté.

Bilitis est concentrée par son travail, mais elle ne reste pas moins émoustillée par le corps nu du patient. Un regard rapide sur sa peau bronzée lui chauffe déjà son bas ventre.

Lola n’en perd pas une miette. Elle le regarde s’installer sur la table molletonnée. Elle s’emploie à le peindre dans sa tête. Chaque détail a son coup de pinceau, sa couleur, son épaisseur, sa lumière. Luc est un beau garçon de dix-neuf ans. Il n’est pas épais mais ses muscles du corps sont saillants, épousant sa silhouette à chaque mouvement. Ses fesses sont bien dessinées. Un dos galbé comme il faut. Des épaules carrées.

Il utilise le marchepied, il pivote pour s’assoir sur le matelas. Il se laisse tomber sur le dos faisant suivre ses jambes.

Elle apprécie la ceinture abdominale musclé du garçon. Il n’a pas une grande pilosité, juste un peu sur les jambes. Pas de marque de bronzage sur le corps. Elle est enfin conquise quand elle aperçoit son sexe épilé. L’image est passée très vite. Mais avant qu’il se couche, elle put percevoir une verge de quelques centimètres. Elle était rosée. Elle était avec son petit chapeau.

Elle regarde ses mains, les retourne. Elle imagine à cette instant ce membre entre ses doigts, dans la paume de sa main. Avec le peu d’information qu’elle a, ce sexe au repos doit juste tenir à l’intérieur. Comment sont ses testicules ? Sont-elles douces ? Elle croise et décroise ses jambes. Elle ne tient plus sur sa chaise. Une intense chaleur s’installe dans son ventre. Un frisson la fait trembler littéralement.

Bilitis attend un peu que Luc soit bien allongé. Puis, commence son examen.

— Tu es bien installé ?

— Oui, merci.

— Tu as mal quelque part ? continue t’elle en examinant du regard son corps entier.

— Non, nulle part.

— Bien, tes plaies ne sont pas graves mais, du désinfectant serait bienvenue, dit-elle en soulevant le coude de Luc. Tu n’as pas mal quand je bouge comme ça ton bras ?

— Non.

Elle continue son examen du regard. Lui, se sent fébrile sous le beau regard de l’infirmière. Il perçoit une poitrine généreuse sous se tablier fermé. Il tremble un peu. Il est intimidé et impressionné.

Le regard professionnel de Bilitis l’excite au plus haut point. Il sent son périnée se durcir, se contracter. Sa verge bouge légèrement sur le haut de sa cuisse. Il ne la voit pas mais il la sent se déplacer sur sa peau. Il retient son souffle.

L’infirmière tire sur la peau à proximité des plaies. Elle se baisse pour mieux voir. Des égratignures sur chaque genou et chaque coude. Elle saisit une de ses mains. Elle constate qu’elle est épargnée par la chute. L’autre également.

Bilitis se tourne vers son établi où plusieurs flacons et instruments médicaux sont rangés.

Luc respire enfin. Mais qui ne retient pas l’évolution de son sexe. Il continue à prendre du volume.

— Bon, rien de grave, je vais d’abord te nettoyer ces quatre blessures. Ensuite j’appliquerai un spray désinfectant. Ça va Luc ?

— Oui. Je n’ai pas peur, répond-il avec humour.

— Tant mieux, je suis la plus gentille des infirmières. Après cette intervention. A chaque fois que tu auras un petit bobo, tu penseras à venir consulter vers moi, dit-elle.

— Je suis déjà conquis.

— Voilà ! une compresse nettoyante. Ne bouge pas, ça ne piquera pas. Lève ton bras s’il te plaît.

Le parfum de l’infirmière arrive aux neurones olfactifs du patient. Encore une odeur de fruit. Il reconnaît l’odeur de la pêche. Il ferme les yeux pendant qu’il se fait soigner.

Lola remarque quelque chose qui traverse sa ligne d’horizon au-dessus du corps nu de son nouvel ami.

C’est l’objet de son désir qui apparaît doucement. La bite de Luc grossit, se lève. Il bande, pense-t-elle. Lola brule on fond d’elle. Elle intercale sa main entre ses cuisses serrées.

Luc se sent tendu. Il ne peut arrêter cet état. Bilitis change de bras. Il lève machinalement son autre bras.

— Bien, lance-t-elle concentrée par son intervention.

Elle sait que son patient est sous l’emprise de ses émotions mais rien ne la perturbe. Elle jette un petit coup d’œil à sa verge qui est en constante progression. Elle profite du moment délicat pour admirer le prépuce glisser.

La petite peau fine se retire graduellement tel un gentleman saluant ces dames en retirant son chapeau. Elle laisse apparaître le petit corps spongieux tout rose. Un gland lisse, surement très obéissant.

Bilitis admire la largeur de l’organe avec en son sommet : sa petite bouche.

Lola s’était levée pour mieux voir « l’instant nature vivante ».

Pendant que Bilitis repose doucement le bras de Luc, elle regarde Lola qui est debout presque à côté d’elle.

Lola lui dit en articulant sa bouche, et sans voix :

« Ma-Gni-Fi-Que ».

« Oui » lui répond Bilitis de la même façon.

Bilitis remarque les petits tétons de Lola. Ils sont bien dressés derrière le tissu de son top. Elle lui fait signe de la tête pour lui montrer l’état de détresse de sa poitrine.

Lola passe un doigt délicat sur la pointe d’un de ses seins. Elle frissonne. Elle lui sourit en rougissant. Elle lui fait comprendre que son excitation est au plus haut.

Bilitis continue son nettoyage sur les deux genoux de Luc. Avec douceur, elle pose une main sur sa cuisse. Est-ce pour parvenir au bon déroulement du soin ? Ou peut-être pour entretenir le processus érotique de la situation ?

Luc garde les yeux fermés. Il sait qu’il est en érection. Il imagine les regards sur lui.

Sa verge est maintenant bien grosse, bien dure. Sa taille n’évolue plus. Elle est soumise à des soubresauts incontrôlables. Elle est le long de son bas-ventre, à l’horizontale. Ainsi, elle oscille à chaque coup de périnée.

Luc ressent progressivement le liquide séminal suivre le conduit de sa verge. De sa base des testicules, le long de l’urètre jusqu’à son méat.

Lola n’en peut plus. Elle est toujours debout à un mètre de Luc. Elle sert ses jambes pour mieux sentir son vagin qui s’emballe. Elle déglutit et recharge sa bouche de salive. Sa langue touche son palais et passe ensuite sur ses lèvres. Elle aimerait sentir se membre dans sa bouche.

Bilitis a maintenant pris son spray désinfectant. Toujours une main en contact avec la peau de Luc, afin de ne pas le surprendre pendant le soin. L’infirmière ne se laisse pas perturber. Certes, il ne lui est pas indifférent mais le travail avant tout. Elle veut surtout du travail bien fait.

La sonnerie de l’Université retentit. Puissante, longue. Lola s’est rassise.

Luc ouvre les yeux.

— Ne bouge pas Luc, s’il te plaît. Je n’ai pas fini mon examen. Ce n’est que la première sonnerie. Nous avons encore dix minutes à profiter d’être ensemble… Ça va ? demande-elle.

— Oui, dit-il, la voix enrouée.

— Super, tu peux garder les yeux fermés si tu veux. Je vais prendre ta température, ton pouls, écouter ton cœur, tes poumons, palper ta rate, ton foie, prendre ta tensions… enfin, pas mal de petites choses.

— Ok.

— Lola tu restes avec nous, je n’en ai plus pour longtemps.

— Bien sûr j’attends. Tout est ma faute si nous sommes là. Je suis redevable.

— Toi, tu es vraiment une gentille fille, je t’aime. Je l’ai senti dès que je t’ai vu, ose l’infirmière.

— Merci beaucoup, tu me fais énormément plaisir. Tu vas me rendre amoureuse, sourit-elle.

Des instants suspendus, des mots avoués…

L’infirmière palpe maintenant le ventre de Luc. Sa verge se balance de droite à gauche et de gauche à droite. Elle n’a pas dégonflé. Une goutte visqueuse se détache de son méat laissant son filet en suspens. Lola enfonce sa main entre ses cuisses. Son mini short l’empêche de titiller son clitoris. Elle le sent brulant, en pleine agonie.

Luc a refermé ses paupières et profite des mains chaudes de son infirmière. Il est au milieu de l’attention. Ce qui le comblent assurément. Cette exhibition entretient son érection. Son sexe gonflé à bloc saute comme un pendule.

Une deuxième goutte apparait sur le bout de son gland rouge. Son gland plus large que le tronc attire inexorablement l’envie gustative de Lola. Une envie de sucer. Une envie de pomper. Une envie d’aspirer tout ce qui pourrait sortir de ce membre.

Elle imagine cette bite dure entre sa langue et son palais. Elle pourrait l’enfoncer jusque dans sa gorge. Jusqu’à perdre sa respiration, sa raison. Pour enfin que cette douce verge gicle, propulse son sperme en des vagues chaudes. Ce nectar brûlant s’étalera dans sa bouche. Elle prendra le temps de le goûter. D’évaluer la texture avant d’avaler avec délice.

— Oh la la ! Luc ! s’exclame l’infirmière, ta tension est sacrément élevée.

— Hein ? sursaute-t-il.

— Tu vas me dire, vu ta magnifique érection. C’est tout à fait normal, explique l’infirmière.

Il relève la tête. Regarde son sexe bien droit. Une belle goutte translucide est sur son méat. Celui-ci est fin, étiré sur sa longueur tellement le gland est gonflé, distendu.

Il regarde Bilitis, dans les yeux. Elle lui sourit en détachant son tensiomètre.

— Ça te dérange, si je sors de mon cadre de travail ? demande Bilitis.

— Tu es déjà mon infirmière préférée. Si je peux être ton patient préféré et par la même occasion ton ami, je suis d’accord, répond-t-il en devenant écarlate.

— Je suis heureuse. Merci, du fond du cœur, ajoute-t-elle avec ses pommettes rosées. Tu permets ? reprend-elle en désignant le phallus aventureux.

— Je t’en prie, si ça te fait plaisir, ça me fera plaisir aussi.

Elle approche son index du gland turgescent. Elle s’applique à prélever délicatement la goutte de liquide séminal encore toute chaude. Luc tressaille. Il est au bord de l’explosion.

— J’ai une petite amie qui meurt de soif. C’est vrai qu’il règne ici une ambiance d’amour. Dans cette atmosphère, les gorges se dessèchent. Il est temps de faire le nécessaire, dit-elle en s’approchant doucement de Lola.

— J’ai tellement soif.

Lola se met à genoux devant Bilitis. La tête levée. Attendant l’offrande.

— Tiens ma chérie.

Luc se tourne pour regarder la scène.

Bilitis tend son doigt devant la bouche ouverte.

Elle suce doucement la phalange. Le liquide s’étale sur les terminaisons sensorielles de sa langue. Elle rougit de plaisir.

— C’est sucré… c’est délicieux, soupire-t-elle, merci Luc, tu es un amour.

— J’ai une chance incroyable. Mais, je n’ose pas toucher mon sexe, je crains d’éjaculer dans la seconde, je suis au bord du non-retour.

Bilitis prend la main de Lola pour qu’elle se relève. Elles se regardent intensément. Leurs yeux brillent de mille éclats. Elles sont toutes les deux émues. Elles se sont trouvées. Leurs cœurs battent la chamade.

— Vas-y ma chérie, je t’aime, dit Bilitis.

— Moi aussi je t’aime, répond Lola.

Lola s’approche de Luc et lui dit.

— Tu es vraiment beau Luc. J’ai ma petite chatte qui miaule tellement tu l’excites. N’ai pas peur, j’ai juste soif. Ne bouge surtout pas.

— Non, je…je ne bouge pas, béguait-il dans un murmure.

Elle pose ses mains sur le bord de la table d’auscultation. Approche doucement sa bouche devant le gland qui saute sous les à-coups du muscle périnéal. Luc ne contrôle plus le destin de son sexe. Il va décharger comme un feu de Bengale. La mèche est entamée, elle se consume à une vitesse phénoménale.

Lola ouvre sa bouche à deux centimètres de la fontaine encore fermée. Elle laisse échapper l’air chaud de ses poumons sur ce gland rouge sang.

— Ouiii ! dit Luc en serrant les dents.

Tout son corps se raidi. Ses abdos se dessinent sur son ventre. Ses bras le long de son corps le soulèvent droit comme une planche. Son visage devient pourpre, crispé.

Lola gobe le gland et referme sa bouche sur la hampe. Elle sent ce sexe dur comme du bois. Sa bouche humide est prête à recevoir la semence. Luc sert les poings. L’urètre se gonfle en laissant passer les saccades de sperme. Le liquide chaud gicle sur les parois de la bouche de Lola. Elle pleure tellement c’est exaltant. Elle reçoit le plaisir de Luc comme un cadeau. Les larmes coulent le long de ses joues. Elle ne bouge plus. Elle sent les mains de Bilitis sur ses hanches. Son corps est venu se coller derrière elle. Luc essaie de ne pas bouger mais à chaque giclée, tout son corps se soulève. Son corps en arc vers cette bouche qui le retient. Il sent sa bite se faire mener par le haut. Il regarde son bas-ventre. Lola vient d’avaler en une fois son sperme. Sans lâché le phallus, ses joues se creusent. Elle aspire de toute ses forces pour ne laisser aucun regret derrière elle.

Il regarde Bilitis. Celle-ci lui sourit, amoureuse.

Lola se retire doucement avec un dernier coup de langue sur le méat. Elle se relève et se tourne vers celle qui l’a fait renaitre. Elle met ses bras autour de son cou et l’embrasse. Dans une étreinte. Les deux langues se cherchent, se caressent, s’interpellent. Bilitis glisse ses mains sur ses fesses rondes et la tire fortement contre elle.

Luc les regarde. C’est un coup de foudre entre les deux femmes et il en est le témoin. Son cœur tambourine. Il écoute le bruit des deux bouches qui s’aiment dans une tendresse incommensurable.

Elles sont belles…

— Dépêchez- vous, dit Bilitis

— Pas d’inquiétude, ce sont les inscriptions aux activités aujourd’hui. La journée est banalisée, rassure Luc.

— Oui, c’est la journée des rencontres, ajoute Lola en s’accrochant au cou de Bilitis pour lui refaire un baiser.

Leurs langues s’amusent, leurs bouches se mangent pour la énième fois.

— Vous m’excitez les filles. J’ai mon sexe qui regrossi, dit Luc en caressant la bosse en haut de son bermuda.

Bilitis se détache de Lola à regret.

— Attend Luc, dit-elle.

— Hein ?

— Merci, dit-elle en lui sautant au cou à son tour. D’être tombé à cause de cette jolie fille.

Elle lui fait un bisou sur chaque joues.

— Allez les amis, rit Lola.

— Attendez ! on a oublié pour samedi. Bilitis sort son portable de sa poche de tablier.

Ils s’échangent leur numéro de portable.

— Je t’appelle dès ce soir. Je ne peux déjà plus me passer de toi, dit Lola.

Celle-ci est en excitation permanente. Elle se caresse la poitrine.

— Allez-y, on se voit samedi soir, gros bisous, partez, sinon je vous enferme dans l’infirmerie. Et je vous fais subir les pires sévices.

Lola et Luc partent main dans la main vers les inscriptions.

Luc n’en revient pas de la tournure pleine d’érotisme qu’a pris cette première heure.

Il a rencontré Lola. Une très jolie jeune fille de son âge. Certes, lesbiennes, mais elle lui tient la main. Elle le regarde avec tendresse. Et ça lui fait énormément plaisir. Il n’en demandera pas plus de peur de perdre cette amitié naissante. Elle a pourtant bien été intime avec lui. Il espère que ce n’était pas un accident. Qu’elle voudra revenir y goûter.

Il la regarde plus attentivement. Ses petits seins sautillent à chacun de ses pas. Ses tétons restent dressés à travers son top bleu ciel. Ses cheveux volent au vent. Ses pommettes rosées, son petit nez, son regard quand elle le dévisage, oui, ses yeux brillent de plaisir. Elle est belle. Elle est amoureuse. Luc profite de sa beauté si naturelle, si simple. Il l’imagine nue devant lui (un instinct, un instant primaire). Cette pensée entretient une petite érection. Il la sent ballotté de gauche à droite, de bas en haut. Sans aucune cadence. Une excitation permanente grâce au frottement du tissus du bermuda.

— As-tu fini de me mater ? petit cochon, dit-elle.

— Tu es tellement belle. J’adore te voir amoureuse.

— Ça se voit tant que ça ?

— Carrément, rit-il.

— Je me sens libre comme l’air.

Bilitis est tout aussi mignonne que Lola. Une très jolie infirmière, pense-t-il. Une belle asiatique avec un petit accent de là-bas. Il s’est perdu un instant à l’intérieur de ses yeux. Il n’a pas mentionné ses formes sous son tablier blanc. Peut-être une poitrine plus importante que Lola. Il saurait le dire. Tout s’est passé tellement vite. Elle est une vraie coquine. Il pense que lui aussi en est un. Ils se sont tous les trois bien trouvés. Quelle coïncidence heureuse. Il se dit que la vie est belle, vraiment belle.

Quelle magnifique rentrée universitaire.

2 commentaires

  1. Hâte d’avoir la suite
    Merci pour ce récit

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