À quatre pattes sur le lit, le visage enfoui dans un oreiller, je ne te vois pas mais je sens tout le poids de ton regard sur moi. Sur une partie de mon corps en particulier aujourd’hui, celle que je vais t’accorder pour la première fois. Je ne suis pas novice dans l’exercice, loin de là, c’est même quelque chose que j’adore et qui me donne beaucoup de plaisir, mais c’est réservé seulement à quelques privilégiés et tu vas entrer dans ce club très fermé tout à l’heure. 

Fermée, en revanche, je ne le suis pas de ce côté. Je suis même très souple et parfois plus disponible que par les voies dites classiques. Et comme je me suis préparée en amont à ton assaut, je sais que tu ne peux détacher les yeux de mon étoile noire qui palpite d’impatience et dans laquelle tu vas bientôt tirer ta torpille. 

Je commence à bien te connaître et je sais que tu vas aller droit au but. Je sais également que, tout direct que tu es, tu iras doucement, tendrement même, et que je n’aurai pas mal, même si tu es plutôt gâté par la nature. J’ai déjà hâte de sentir ta chaleur ainsi que ton volume et pas la moindre appréhension. 

Tu viens de bouger, je t’ai entendu même si tu n’as pas dit le moindre mot, et je te sens bientôt derrière moi. Tu frottes ta queue dans ma raie comme pour si tu voulais mieux m’apprivoiser avant de me monter mais si tu savais comme j’attends ce moment. J’en dégouline même sur le drap. Tu passes ensuite du lubrifiant dans mon trou. C’est frais, j’en frémis et ne peux m’empêcher de pousser un soupir en reculant mes fesses vers toi. 

Tu ne te méprends pas sur ce mouvement et tu viens presser ton gland sur mon œillet. Après, je ne sais pas si c’est toi qui as poussé ou si je me suis empalée sur ta tige mais les fait sont là, je t’ai pris jusqu’à sentir ton ventre contre mes fesses. Nous sommes désormais immobiles, nous prenons le temps d’apprécier ce moment où tu me remplis à fond, puis tu te mets à aller et venir, lentement mais avec puissance. 

Je ne sais pas si tu sais l’effet que tu me fais là. Peut-être le comprends-tu à ma façon de me cambrer un peu plus ou à mes soupirs qui deviennent des gémissements quoi qu’il en soit tu accélères imperceptiblement à chaque coup de rein sans que cela ne devienne de la frénésie et c’est tellement bon. 

Je me touche tandis que tu m’encules et cette double sollicitation ne tarde pas à me faire jouir. Un orgasme bref mais intense qui me fait gicler tandis que je me contracte par saccades sur ton membre qui ne faiblit pas et qui continue à me ramoner. 

Ton endurance a toutefois des limites et tu finis par me dire que tu vas venir. Je te demande alors de m’asperger de ton foutre. Je le veux sur mes fesses, mes reins et mon dos et tu ne te fais pas prier pour m’exaucer. Tu te retires tout aussi doucement que tu étais entré, tu ôtes ton préservatif et, après quelque coups secs de poignet tu exploses. C’est chaud et aime ça, comme aime ce filet qui coule dans ma raie et que tu viens couper d’un coup de langue gourmand alors qu’il va disparaître dans mon cratère. 

Je te remercie de m’avoir si bien prise et tu me réponds qu’un artiste n’est rien sans sa muse. Tu viens ensuite te coller contre moi pour un câlin. Mon mari arrête alors la caméra et nous rejoint. Il me dit que je suis tellement belle quand je jouis du cul et je l’aime tellement lorsqu’il me dit ça. 

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