Premier Contact

Je suis devant la porte. Sur la petite plaque dorée, un nom est gravé en lettre noires gothiques : L’Antre-Deux. Vais-je oser sonner et passer le pas de cette frontière entre moi et ce repaire dédié aux plaisirs ?

Mon doigt s’approche doucement du carillon, j’hésite encore.

Derrière moi, quelqu’un s’impatiente : Un couple : Elle est plutôt petite, cheveux courts et blonds, lèvres peintes de carmin, regard noisette derrière un loup de carnaval en dentelle noire. Elle est habillée d’une robe de latex blanc épousant parfaitement ses formes généreuses, dont le décolleté laisse deviner des seins généreux dont les tétons pointent déjà, et, aux pieds, des escarpins blancs également complètent cette tenue excitante. Lui, de taille moyenne, cheveux grisonnant, longs et retenus par un élégant catogan de velours crème, porte aussi un masque. Il semble légèrement hautain, très sûr de lui, vêtu d’un costume raffiné assorti à celui de sa compagne. Ils me dévisagent tous deux, des pieds à la tête. Ils s’attardent sur ma tenue noire, savamment échancrée dans mon dos et au niveau de ma poitrine, laissant apparaître mes tatoo, triskell au creux des reins et kraken qui descend sur le sein gauche, chaussée de hautes cuissardes en daim noir. Leurs regards se croisent, complices….

Elle s’adresse à moi : « C’est votre première fois, n’est-ce pas ? ». Mon oui timide, prononcé dans un souffle parle pour moi. Lui, de sa voix grave me propose : « Si vous le permettez, laissez-nous être vos guides pour ce premier contact ». Elle sonne, la porte s’ouvre dans un grincement. Elle me prend par la main pour me faire entrer dans un vestibule aux tentures rouges, des estampes érotiques habillent les murs. Encore une porte capitonnée de noir et un monde nouveau s’ouvrira à moi…

Enfin nous entrons tous les trois, mes yeux sont baissés vers le sol. J’entends des soupirs, des gémissements, des bribes de conversations aussi. Je risque un regard. Sur un canapé à l’étoffe écarlate, deux femmes s’embrassent à pleine bouche. Au bar, un homme se rapproche doucement d’une femme, une coupe à la main. Plus loin, dans un petit salon, un autre homme lèche avec avidité les bouts des tétons d’une femme totalement abandonnée sous sa bouche.

Ils m’accompagnent tous deux vers un escalier. Je me laisse conduire, déjà conquise par ce que j’ai vu. Derrière un lourd rideau vermeil, une salle épurée, simplement meublée d’une balançoire d’un genre original, faite de chaines et de bracelets ce cuirs. Comme hypnotisée, je la laisse m’installer et m’attacher. Ses gestes sont doux, précis. Les jambes écartées, les poignets et chevilles entravées, je suis à leur merci. Il reste debout, elle est à côté de lui. D’un geste, il me désigne… et lui dit : « Prépare-moi cette dame ». Elle a compris, s’approche de moi, s’accroupit et commence à fouiller ma chatte qui perle d’humidité. Sa langue titille mon clito gonflé, avec des mouvements rapides et totalement maitrisés. Je me peux retenir un cri. C’est bon cette langue de femme qui m’explore. Le bout de sa langue me pénètre légèrement, puis se retire, elle s’en sert comme d’une queue. Je me découvre fontaine et coule dans sa bouche.

« Arrête et occupe-toi de moi maintenant ». Elle me laisse ainsi, au bord de la jouissance, et se tourne vers l’homme qui lui présente sa queue dressée. Sa langue encore mouillée de mon liquide suce avec application.

Je les regarde, impuissante, entravée. Il ne me reste plus qu’à attendre qu’il daigne me défoncer et éteindre le feu entre mes cuisses.