C’était une belle journée d’été sur Paris et une de mes complices venait de m’appeler pour me convier à une soirée en club « que je n’oublierais pas. La proposition était pour le moins alléchante et j’avais accepté avec joie. Il n’y avait qu’une seule condition, être habillé de noir, la soirée devait donc être teintée de fetish. Mon amie faisait donc bien les choses car c’était un monde qui m’attirait. J’avais donc mis à profit les quelques heures qui me séparaient de notre rendez-vous pour acheter un haut résille et un jockstrap en simili cuir qui mettait mes fesses en valeur. On me disait souvent que j’avais un beau cul et si d’aventure quelqu’un devait s’en occuper ce soir, autant bien présenter la chose.
Ce que je subodorais s’était avéré exact lorsque nous nous étions retrouvés devant la lourde porte de l’établissement. Son nom, « cris et chuchotements » était tout un programme et lorsque Corine m’avait annoncé que c’était une vente aux esclaves ce soir je m’étais demandé non sans appréhension dans quoi je m’étais jeté. La visite des lieux n’avait fait que renforcer ce sentiment, non sans faire monter mon excitation d’un cran. Il y avait ici de quoi combler les désirs les plus inavouables et les premiers regards, tous plus concupiscents les uns que les autres, me faisaient frissonner d’aise.
Que dire de la vente ? Si Corine avait passé tous ses crédits pour obtenir les faveurs d’un superbe métis au corps de gladiateur, j’avais été pour ma part au centre d’une lutte sans merci entre deux Dames qui avaient même dû faire appel à des souscriptions extérieures pour financer des enchères bien trop élevées à mon avis pour la petite personne que je me figurais être. C’est la plus grande, la plus costaud des deux qui l’avait emporté, pour ma plus grande crainte. Si elle avait tant investi, il lui faudrait sans doute un retour et je je savais pas comment le lui offrir.
Mon amie, pressée de jouer, m’avait abandonné à mon sort, qui s’était avéré pas si triste que ça Maîtresse G m’avait tout d’abord longuement questionné sur mon expérience et mes pratiques, lesquelles n’étaient finalement pas si limitées que cela, une amante m’ayant déjà initié au pegging à plusieurs reprises et m’ayant claqué les fesses à ces occasions.
- Ainsi donc, comme l’indiquent ta tenue et tes confessions, tu aimes qu’on s’occupe de ton cul ? Tu ne vas pas être déçu, tu peux me croire.
C’était donc à cette sauce que j’allais être mangé mais j’ignorais encore dans quelles proportions. Je l’avais su rapidement quand, après avoir été solidement attaché sur un banc à fessée, les premiers coups étaient tombés. C’était paradoxalement cinglant mais pas si douloureux que cela et j’avais encaissé quelques bonnes rafales qui m’avaient bien chauffé le cu avant qu’elle ne décide de passer aux choses sérieuses. Un peu inquiet, je me demandais ce qui pouvait venir après de telles claques mais je l’avais suivie sans mot dire jusqu’à une pièce meublée comme une bibliothèque dans laquelle elle m’avait fait mettre à quatre pattes, le front au sol et le cul bien relevé.
- Et surtout tu me dis si tu ressens la moindre douleur ou ne fût-ce qu’une gêne et j’arrête.
L’instant d’après j’entendais le claquement d’un gant de latex qu’on enfile et je sentais le froid de l’abondante quantité de lubrifiant dont elle m’avait oint l’anus avant d’y enfoncer deux doigts d’entrée de jeu, qu’elle s’était mise à faire coulisser en moi avec un mouvement de rotation pour mieux me dilater. Elle s’y prenait tant et si bien que, bientôt, son annulaire était venu rejoindre son index et son majeur avant que ce ne soit le tour de son auriculaire. Quatre doigts en moi, je trouvais déjà l’entreprise osée mais j’étais loin du compte.
- Nous y sommes presque, comment te sens-tu ?
- Bien Madame, mais que voulez-vous dire par « presque »?
Je l’avais compris très vite : c’était désormais sa main entière qu’elle tentait d’introduire dans mon fondement et, à ma grande surprise, je me sentais m’ouvrir de façon démesurée pour l’accueillir. Elle progressait petit à petit, millimètre par millimètre, jusqu’au moment où j’avais senti une sorte de déclic, comme si un verrou venait de sauter et, immédiatement après, une connexion que je n’avais jamais connue auparavant.
- Voilà, nous y sommes, comment te sens-tu ?
Les mots me manquaient tant c’était fort mais j’avais essayé de dire cette plénitude qui m’avait envahi alors que sa main était entrée dans mon cul. Elle avait donc continué sa progression et allait et venait en moi de plus en plus librement. J’avais très chaud, je tremblais, de la sueur coulait le long de ma colonne vertébrale mais pour rien au monde je n’aurais cédé ma place.
- J’ai mis la moitié de mon avant-bras, je pense que cela suffira pour aujourd’hui.
Je n’en revenais pas, et pourtant je prenais la pleine mesure du chemin parcouru lorsque très délicatement, avec une lenteur infinie elle se retirait de moi. J’étais anéanti et elle m’avait pris dans ses bras le temps que je revienne à moi avant de m’accompagner à la salle de bains pour que je fasse un brin de toilette. Je me sentais encore plein d’elle lorsque je l’avais rejointe au bar et nous avions débriefé un moment avant que Corine, qui avait probablement tiré toutes les ressources de son étalon, ne nous rejoigne en m’adressant un clin d’œil complice. Maîtresse G l’avait complimentée pour le choix de ses invités et nous étions restés là jusqu’à la fermeture.
Dans le bus de nuit du retour j’avais encore du mal à croire en la réalité du fist que j’avais subi mais la chaleur qui continuait d’irradier de mes fesses plusieurs heures plus tard me rappelait que je n’avais pas rêvé et les derniers mots de Maîtresse G ne cessaient de tourner dans ma tête
- Tu reviendras me voir parce que tu aimes cela et je vais te faire dépasser des limites que tu ne soupçonnes pas encore.
Je ne savais pas de quoi elle parlait mais, bien entendu, cet établissement allait devenir mon lieu parisien préféré.
Chauddddd
Bonjour mon ami…Et bien même si je ne suis pas adepte…Je ne suis pas resté de marbre 👍👍