L’invitation

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre lorsqu’une de mes cousines éloignées m’a invité à une fête organisée par sa belle famille. Tout ce que je savais c’est que leurs origines méditerranéennes en faisaient un groupe soudé et haut en couleurs d’après ce que m’avait dit Laura. 

Je compris immédiatement, une fois que je passai la porte de la salle des fêtes où l’événement était organisée, en repérant au milieu des autres femmes celle que toute famille du sud désespère de marier un jour. J’étais tombé dans un traquenard et j’allais en toucher deux mots à ma cousine lorsqu’elle m’interrompit.

• Oui, je sais, tu vas penser que je t’ai fait venir dans l’espoir de caser Myriam, toi le célibataire endurci, mais rassure-toi, elle n’en a pas plus envie que toi. J’ai longuement parlé de ça avec elle et elle m’a confirmé qu’elle était de celles qui préfèrent le jeu à la sécurité du couple. Si après vous voulez vous amuser ça ne regarde que vous.

Un rapide coup d’œil en direction de l’inmariable m’apprit non seulement qu’elle était plutôt désirable dans sa robe d’un blanc virginal (ben voyons, vu ce que je venais d’entendre de la bouche de ma cousine) mais que je pouvais parfaitement être consommable à voir comment elle se mordait les lèvres en me fixant. 

Il n’y avait plus qu’à. Je me fis charmeur et attentionné lorsqu’on nous présenta, pour la plus grande joie de l’assistance et, bien évidemment, on me céda une place à ses côtés. Elle avait comme moi la malice de ces personnes qui n’attendent rien de quiconque et le courant passa très vite entre nous. Je crois que les réflexions que nous entendions autour de nous l’amusaient tout autant que moi et nous prîmes un malin plaisir à nous jeter sur la piste de danse dès les premières mesures d’un vieux tube disco. De loin notre comportement pouvait passer pour du flirt en musique mais si on s’était approché de nous, on aurait pu nous entendre nous promettre quelque chose de nettement plus éphémère et charnel qu’une bague au doigt.

• Vivement qu’ils passent des morceaux qu’on puisse danser un peu collé serré. J’ai envie de sentir ta queue grossir contre mon ventre. 
• Se chauffer en vertical avant de s’éclipser pour quelque chose de plus horizontal ? Bonne idée ! 

Nous fûmes exaucés quelques minutes plus tard et nous nous donnâmes en spectacle. Il y eut bien sûr quelques remarques outrées mais, dans l’ensemble, on se réjouissait plutôt du fait que le cousin de Laura s’entende bien avec cette pauvre Myriam. Nous quittâmes la piste de danse lorsque la musique devint plus traditionnelle et nous prétextâmes une envie de cigarette pour m’éclipser dehors.

• Soyez sages les amoureux 
• C’est la pleine lune, faites attention. 

Ce genre de remarques ne manqua pas de pleuvoir lorsque nous franchîmes la porte. Mais nous avions d’autres pensées en tête et le parc qui jouxtait la salle allait en être témoin. Il était désert, bien entendu, on ne laisse pas sortir un enfant à cette heure, et lorsque je fis part à ma cavalière de mon envie de « jouer à la balançoire » elle me lança un « chiche » plein de promesses.

Nous y étions. Elle s’étendit sur le ventre sur la planchette, sa robe largement retroussée me montrant qu’elle ne s’encombrait d’aucun dessous, et après avoir baissé pantalon et boxer, je coiffai mon sexe d’un préservatif avant de le présenter à l’entrée du sien. Il ne me restait plus qu’à pousser pour la pénétrer, ce dont elle me pria, sa voix ayant pris des accents de chatte en chaleur. 

J’allais et venais en elle et elle oscillait en cadence grâce aux cordes de l’agrès, c’était une sensation extrêmement originale et chacun de nous semblait y trouver son compte si j’en croyais ses gémissements et mes grognements. Il nous fallait toutefois aller vite et j’avais accéléré le rythme de mes coups de rein pour nous offrir une jouissance rapide mais intense. Elle nourrissait toutefois d’autres projets et me demanda si elle pouvait me boire. 

• Les mauvaises langues prétendent que je suce les garçons du moment qu’ils se montrent gentils avec moi alors autant donner un peu de consistance à cette légende. 

Sitôt dit sitôt fait, elle se retrouva à genoux devant moi et se mit me pomper comme si sa vie en dépendait jusqu’à ce que, au bout de ma résistance, je ne lui annonce que j’allais exploser. Ce ne fut pas pour autant qu’elle relâcha son étreinte et je jouis à grands jets dans sa bouche à l’exception du dernier qu’elle laissa mourir sur ses lèvres avant de l’étaler à l’aide de mon gland. 

• Ce que j’aime ce genre de gloss. 

Il était temps de rentrer et nous fûmes accueilli par des réflexions tout aussi charmantes que. 

• Elle était bonne ?
• La lune était belle ?

Ils ne comprirent certainement pas la vraie raison pour laquelle nous leur adressâmes un large sourire en guise de réponse. Quoi qu’il en soit je n’allais pas manquer de remercier ma cousine pour cette soirée, laquelle me glissa une carte dans la poche de ma veste au moment où je pris congé. 

• Au cas où. vous n’avez sans doute pas eu le temps d’échanger vos coordonnées. J’ai fait pareil avec elle 

Myriam était pour sa part soumise à un feu roulant de questions et c’était mieux ainsi. La famille serait sans doute déçue dans quelques jours que cela n’aille pas plus loin mais ils n’étaient pas obligés de savoir que nous resterions complices de jeux.