Garde-malade

J’ai beau ne pas être au meilleur de ma forme, vous avez tout de même tenu à me voir aujourd’hui. Au pire, vous devrez vous contenter de jouer les garde-malades et c’est quelque chose qui vous est coutumier dans votre vie de famille. 

Pas de baiser toutefois lorsque vous arrivez. J’ai mis un masque à votre demande et vos consignes sont concises une fois que vous avez franchi le seuil de la chambre d’hôtel. 

“Déshabillez-vous et allongez-vous sur le lit, gardez le visage couvert pour le moment.”

Je me suis exécuté et installé sur la couette. Vous avez poussé le chauffage, de sorte que je n’ai pas froid malgré mon reste de fièvre.

“Voyons comment je peux vous faire passer cela. Par aspiration de sève peut-être.”

Vous voilà donc allongée entre mes jambes en train de me lécher le gland. Je proteste mollement, j’ai peur de vous contaminer vous dis-je, mais ma queue parle un tout autre langage que vous comprenez nettement mieux. 

“Pensez-vous vraiment que les mucosités qui vont sortir par là sont porteuses du germe de la grippe ?”

Votre langue qui me fend le méat pour souligner votre propos achève de me convaincre et j’admets que je dois me contenter de me laisser faire. Votre bouche n’oublie rien de mon sexe et mes couilles, vient même se perdre parfois du côté de mon œillet, et cela me donne une fièvre délicieuse, bien loin de celle avec laquelle je suis venu tout à l’heure.

“le temps est venu de se livrer à quelques inhalations, voulez-vous bien ôter votre masque ? “

Je ne comprends où vous voulez en venir que lorsque votre corps effectue un demi tour se sorte que vous coiffez mon visage avec votre entrejambe. Là aussi je me demande si la pratique est prophylactique et vous me l’assurez. 

“Quand bien même vous me tousseriez sur la chatte, rien ne remontera jusqu’à mes voies respiratoires.”

Les miennes sont un peu encombrées mais je sens tout de même vos fragrances, celles d’une femme qui désire et je viens cueillir de la pointe de la langue un peu de votre mouille sur votre fente. Rassurée quant à mes intentions, vous plaquez votre sexe sur ma bouche tout en reprenant le mien avec la vôtre. La suite est une histoire sans paroles, seulement rythmée par quelques gémissements et grognements que nous poussons à l’unisson, qui finit par arriver à son terme car je sens mon plaisir tout prêt à exploser tandis que le goût de votre jus change, ce qui est annonciateur de l’imminence du vôtre.

L’entente sur le fait de nous finir vite est tacite, nous avons tous les deux la bouche pleine, et nous redoublons d’effort afin d’obtenir de l’autre une jouissance intense. Je me rends le premier et, contrairement à vos habitudes, vous me gardez entre vos lèvres pour recevoir mon foutre entre vos joues. Je décide donc de faire la même chose lorsque vous explosez à votre tour et n’avale pas votre squirt.

Il y a un verre sur la table de chevet, dans lequel vous crachez mon sperme avant de me le tendre. J’en fait de même avec votre jus. 

“Buvez à présent, le fruit de la fièvre amoureuse est radical contre toutes les autres “

Je veux bien vous croire et avale le breuvage d’un trait. Il faut croire qu’il est efficace car si j’ai les jambes coupées, je me sens beaucoup moins fébrile. Je vous en remercie. 

“Il faudra répéter le traitement tous les jours jusqu’à complète guérison. 

J’y suis disposé et, lorsque vous disparaissez pour reprendre le cours de votre vie, je mesure la chance que j’ai d’être aussi bien soigné. 

Un commentaire

  1. Quelle précision dans votre récit !
    Très excitant !
    On s’y croirait…
    Amicalement,
    Kalinou.

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