Pourquoi avoir poussé la porte de cette petite église de campagne ?… Sans aucun doute pour échapper à la chaleur moite de cet après midi d’été.
Le lieu est paisible, baigné d’une pénombre que les vitraux dépolis n’arrivent pas à percer. Dans l’air, une légère odeur d’humidité mêlée à celle plus capiteuse de l’encens.
Au milieu des icônes, là, une arche dans la pierre…Nos regards se croisent. Le feu brille déjà dans mes yeux noirs. Faire naître le désir en un instant… J’ai envie de t’inviter à me blasphémer. Suis-moi… Je vais être ta Madone à genoux…
Appuyé contre le mur, tu es à la merci de ma main, de ma langue, de ma bouche… Je n’entends que ta respiration, ton souffle qui s’accélère légèrement… Une caresse furtive sur le tissu pour sentir gonfler un peu ta queue déjà tendue. Mais, ce n’est pas dans ma main que je la veux palpitante… Laisse-moi faire glisser ton vêtement à terre… Ma bouche est à quelques millimètres…. Tu peux sentir mon souffle… Ma langue se rapproche, s’enroule, joue…. Ta queue est une gourmandise.. Tu poses tes mains dans mes cheveux… Ma bouche t’aspire doucement, tu accompagnes mes mouvements…. Je t’entends gémir, je te sens frémir. J’accélère le mouvement, juste un peu… Tu te cambres, juste un peu.. Puis ma langue reprend le relais… Elle s’imprègne de chaque parcelle de peau… Elle apprivoise chaque relief, s’attarde sur chaque veine gonflée. Elle vient lécher la peau fine et tendre de tes couilles, remplies de ce divin suc…. Puis, doucement, lentement, ma bouche les gobent une à une, les faisant rouler avec délicatesse… Tu gémis un peu plus fort…
Je reprends mes mouvements de va-et-vient… Lentement, puis plus vite, encore plus vite. Ta respiration s’accélère en rythme. Encore plus vite, profondément… Ma bouche chaude et humide pour toi. Encore plus vite… Tu es aux portes de l’extase. Mais non, je m’arrête brusquement, te pinces délicatement le bout du gland pour faire redescendre le précieux liquide. Je ne te veux pas maintenant, pas encore.. Douce torture… Faire durer le plaisir. Prendre le temps pour qu’il n’en soit que plus intense. Pour qu’il te submerge, qu’il te brûle les reins.
Puis je reprends mes mouvements, doucement de nouveau, puis l’accélération va crescendo… C’est maintenant que je veux t’avaler… Dans un cri,qui résonne en écho sur les parois de ce divin lieu, tu perds le contrôle et inonde ma gorge.
Je te sens couler, chaud, épais, légèrement amer… Le goût de ton plaisir. Du bout de l’ongle, je recueille une goutte perdue aux commissures de mes lèvres et la porte à ma bouche. Ne rien perdre de toi….

4 commentaires

  1. Te voilà de retour …
    Et ta plume toujours aussi bouleversante …
    🥰🥰🥰
    Bon retour 😘

  2. Joli récit !
    Quel plaisir de vous lire à nouveau🥰

  3. Merci Messieurs 💙💙

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