Une saison au Cap

Le projet ka a pris cet été ses quartiers au Cap D’Agde. Il y a pire conditions reconnaissons le, pour travailler.

Une saison à voir vivre le village. Ceux qui travaillent, ceux qui se reposent, ceux qui font la fête. Ceux aussi qui n’ont rien à faire ici, mais s’infiltrent et parasitent une communauté à laquelle ils n’ont rien compris.

Une saison au rythme effréné. Il faut tenir dans la durée. Dormir chaque fois que c’est possible pour honorer les rendez vous, présenter le projet, visiter les clubs, rencontrer les commerçants. Et il faut faire vivre et grandir le projet KA, , l‘application , le ka book et maintenant ce blog.

Une saison riche de rencontres, avec les gens du KA mais aussi avec des professionnels qui adhèrent au projet et vont nous rejoindre dans des partenariats de plus en plus porteurs. Des soutiens précieux qui marquent leur générosité et leur qualité humaine et renforcent le socle du projet Ka par des valeurs partagées.

Une saison aussi pleine d’images qui restent dans les mémoires. Les tenues qui fleurissent à partir du début de soirée, élégantes, originales, créatives, libérées, extraordinaires, sexy, extrêmes et parfois tout celà à la fois. Les nudités décomplexées, les sexualités diverses , affichées sans ostentation, les DJ déjantés et le calme de la plage dans la fraicheur du matin. Tout ça, c’est la cap.

Une saison à savourer l’ouverture d’esprit, le respect de ce qu’est l’autre, la liberté d’être ce que l’on est, sans jugement. Les seuls que l’on ait entendu juger et ironiser … sont certains de ceux qui étaient censés garantir l’ordre et le respect des règles. Dommage pour ce manque de professionnalisme , qui entache toute une profession pourtant honorable dans sa fonction.

Et des anecdotes, des histoires du Cap … qui resteront au Cap !

Certains parlent de village magique ! Non, il n’y a rien de magique ici, il n’y a que de l’humain. C’est un village où se retrouvent les esprits libres . Bon, il y a aussi quelques esprits grincheux qui semblent avoir du mal avec cette forme de liberté non standardisée.

Liberté d’être ce que l’on est, liberté de se vêtir comme on le souhaite , ou de se dévêtir, liberté de vivre et de s’en réjouir, liberté d’exprimer aussi sa sexualité comme on en a envie.

La saison est à peu près finie, mais ça ne s’arrête pas pour autant. Les projets d’automne et d’hiver se mettent en place. Les rencontres de cet été vont alimenter les évènements à venir, et il faut déja même commencer à penser à ce qui va se faire l’été prochain.

Préparer la com, réfléchir à l’avenir, gérer les imprévus, traiter les quelques situations hostiles . Oui, il y en a, mais en un sens c’est bon signe ! Ne rien lâcher, se remettre en question, avancer quoiqu’il arrive. Prévoir, anticiper, organiser, se projeter, comprendre les erreurs et ne jamais faire deux fois la même.

Bref, cette fois on y est. Bien sur, on a nos boulots à côté, mais le projet Ka est sur les rails, il grandit. Nous endossons le costume de ce nouveau métier qui est maintenant le notre.

C’est l’occasion de remercier ceux qui nous aident, de faire le point sur ceux qui prétendent nous aider. et de remercier aussi ceux qui nous freinent, volontairement ou , le plus souvent, involontairement, parce qu’ils nous obligent à avancer encore plus fort.

A tous ceux qui soutiennent le projet, en parlent autour d’eux, et utilisent les outils du projet KA, merci ! C’est grâce à vous et avec vous que se construit cette communauté libertine, qui regroupe maintenant près de 4000 personnes et grandit tout autour du globe. Il y a un an, tout ça n’était guère plus qu’une idée. Aujourd’hui, vous vous rencontrez, vous participez à ce projet qui tout les jours ouvre de nouvelles perspectives. Vous pouvez compter sur nous pour transformer ces perspectives en réalité.

Nous mesurerons dans un an encore le chemin parcouru grâce à vous