J’avoue !

Les mains discrètement posées en haut de mes cuisses, à l’endroit précis où mes jambes se rejoignent, je caresse doucement mon bas-ventre. C’est l’heure de dormir, et j’aime bien sombrer dans le plaisir en même temps que dans le sommeil. Des images un peu floues des moments agréables de la journée défilent à l’intérieur de mes paupières… Enfin, j’avoue, ce sont plutôt des photos aperçues dans les magazines “secrets” de papa. Des images de belles femmes nues ou presque, seules ou non… Des dessins de femmes avalant des sexes d’hommes, ou encore des hommes caressant leur sexe tendu et gonflé…

En pensant à ce que j’ai pu voir “par hasard” dans ces journaux, j’ai bientôt le souffle court. J’étouffe mes soupirs d’excitation pour rester discrète ; il est hors de question de réveiller mon frère.

Peu à peu mon bassin s’agite imperceptiblement sous mes paumes, en lents va-et-vient. Je halète. Mes cuisses se frottent à mes mains, dont la chaleur se répand dans tout mon corps. Sur la peau fine de mon entrejambes. C’est chaud, c’est bon. La chaleur monte. Et s’insinue. Se diffuse au plus profond de mon ventre. C’est bon, c’est chaud.

Soudain, mon bas de pyjama me gêne. Il me faut le contact direct de ma peau contre mes doigts, de mes doigts dans… Oui… là ! Là où c’est si doux et intime… A la va-vite, j’enlève le morceau de tissu et pousse un soupir de contentement au moment où, enfin, la peau de mon majeur rencontre ma fente humide. Tandis qu’une de mes mains caresse les deux replis charnus entre mes jambes, un doigt de l’autre main pénètre doucement la zone quasi tropicale qu’est devenu mon centre. Une de mes mains masse, tout en douceur et en lenteur, mes grandes lèvres. Ohhhh…. C’est un supplice de délice. De l’autre côté, mon doigt s’enfonce puis ressort, encore et encore…  Ouuuuaaaaahhhh…

Mon visage s’enfonce dans l’oreiller pour étouffer le véritable cri du corps qui m’échappe au moment où j’explose intérieurement et une vague de bonheur me submerge. Je suis aussi étonnée et bouleversée à chaque fois – pourquoi et comment est-ce que ça peut être si bon ? Petit à petit, mes jambes cessent de trembler et je reprends mon souffle. Je me sens dans un état cotonneux, flottant… Comme si j’étais en train de mourir. De mourir de plaisir.

4 commentaires

  1. Merci pour ce texte. Il rappelle avec nostalgie les plaisirs solitaires et exquis. Je me souviens tres bien de l’émerveillement que procure la decouverte des premiers émois que peut procurer notre propre corps.

  2. Et mourir… de plaisir….
    Magnifique récit…
    Bravo !
    😘😘

  3. Très charmante et sensuelle évocation….

  4. Ça me rappelle tellement de souvenirs de plaisirs solitaires. Je m’y adonne encore bien sûr et je me retrouve dans ce texte très bien écrit. Merci !

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