Elle ne l’a pas vu venir et maintenant, alors qu’elle doit prendre la parole dans une réunion très importante, elle rougit en regardant l’écran de son smartphone et espère être la seule à profiter du spectacle. Il faut dire que le torse nu dont elle vient de recevoir la photo en message privé est tout sauf professionnel mais comme elle a ses deux vies sur le même appareil, elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même.
Elle mesure à présent la portée de ses mots quand, pendant sa pause café, il lui a proposé de la distraire et qu’elle lui a répondu “chiche”. Il est donc joueur et cela n’est pas pour lui déplaire mais, en attendant, il lui faut reprendre un minimum de contenance au moment d’annoncer les chiffres de la semaine. Ce n’est pas chose aisée car, à tout prendre, elle préfèrerait faire glisser ses doigts dans la toison qu’il lui donne à voir que commenter des slides dont, elle en est consciente, tout le monde se fout. Il lui faut tout de même réagir à l’offrande mais le temps lui manque et elle ne peut que la commenter d’un émoji enflammé avant de commencer son intervention.
Sa montre connectée vibre alors qu’elle expose les ventes hebdomadaires et elle n’a pas besoin d’en regarder l’écran pour savoir. C’est certainement l’homme à la fourrure qui, encouragé par sa réaction, enfonce le clou. Il lui faut tout de même en avoir le cœur net et elle consulte brièvement la notification. C’est confirmé, il a bien envoyé une nouvelle photo mais il lui faut prendre son téléphone pour la consulter et elle ne peut que se perdre en conjectures sur la nature de l’escalade pour le moment.
Elle bâcle donc sa conclusion dans l’indifférence générale et reprend sa place. Après le pensum, est venu le temps du plaisir de la découverte et, légèrement reculée sur son siège pour être la seule à le voir, elle constate qu’après le côté face est venu le temps du côté pile. C’est aussi celui de l’autosatisfaction du département marketing mais cela est secondaire tant elle a envie de mordre dans le fessier qu’elle a sous les yeux et une sourde chaleur commence à envahir son ventre contre laquelle elle ne peut que lutter en faisant rouler ses cuisses l’une contre l’autre.
La réunion se termine enfin et elle n’a plus qu’une envie, soulager le trop plein de désir qu’elle éprouve avec ses doigts faute de mieux. Elle y résiste pourtant le temps que tout le monde quitte la salle. Il a voulu la distraire à cet endroit, ce sera également celui de sa revanche. Elle ferme la porte à clé, retrousse sa robe et s’assied sur une des tables. Sa masturabtion est précise et efficace mais elle ne perd pas de vue pour autant qu’il doit en profiter et, l’autre bras tendu, elle immortalise son sexe détrempé dans lequel elle fourrage avant de conclure sur la flaque qu’elle a laissée sur le mélaminé.
Elle le remercie du bon moment qu’il lui a offert et commence l’expédition de son petit feuilleton. Elle sait qu’il a un entretien avec sa hiérarchie et c’est chacun son tour de délicieusement souffrir.