Ne tarde pas trop en sortant du travail…
Huit mots, plutôt sibyllins, et pas la moindre image, elle dont je sais pourtant qu’elle aime en envoyer. C’est une drôle de façon de donner rendez-vous mais elle a le mérite de titiller ma curiosité, et je ne manquerai pas de l’honorer.
Mon vendredi se termine donc un peu distraitement avant que je ne quitte mon bureau. Je n’ai eu que ce message à me mettre sous la dent et je dois reconnaître qu’il a suffi à me mettre en appétit. Je ne la connais pas encore très bien, surtout au travers d’échanges par messagerie instantanée, mais je sais qu’elle n’est pas de celles qui font des promesses en l’air. Me voilà donc en route la tête pleine de points d’interrogation. Mon GPS m’indique que j’arriverai dans une petite demi-heure mais j’ai l’impression qu’elle a duré une éternité lorsque je coupe le contact une fois arrivé devant chez elle. Il n’est pas nécessaire que je m’annonce, un laconique c’est ouvert, entre… vient d’apparaître sur mon écran. Guettait-elle mon arrivée ? Je me dis que je vais en avoir le cœur net au moment où je pousse la porte. Il y a de la musique douce dans le salon et je me dirige vers elle. Elle est là, sur le canapé, vêtue uniquement d’un peu de lingerie dont le rouge tranche avec sa carnation laiteuse et m’en donne un peu plus envie, comme si cela était nécessaire.
“Tu n’as pas traîné, c’est bien, tu vas pouvoir le remplacer. “
Elle écarte grand les jambes et je remarque que son sexe est déjà occupé par un jouet dont je ne perçois le ronronnement que maintenant. Je comprends immédiatement que je vais devoir le lui retirer avant de m’occuper d’elle et j’adore cette attention. Je me mets donc très vite à l’aise et pose ma veste sur un fauteuil avant de m’agenouiller face à elle. Je commence par éteindre l’appareil avant de l’extraire de son sexe. Je ne sais pas depuis combien de temps elle le porte mais il ressort trempé et je m’amuse à le lécher de tout son long afin de commencer à prendre connaissance de son goût. Il est salé et légèrement acide, preuve s’il en fallait qu’elle est au bord de la jouissance. C’est à moi de la lui donner et je ne m’en prive pas. Je colle ma bouche à ses lèvres intimes et les lèche avec gourmandise un petit moment, dardant parfois la pointe de ma langue entre elles comme si c’était une petite bite. Mon amie semble apprécier la chose car elle pousse de petits gémissements et une de ses mains s’est posée derrière ma tête, comme pour m’empêcher de la quitter. Ce que je ne souhaite évidemment pas, je suis si bien là, à me repaître d’elle.
Il est temps de passer aux choses sérieuses et je décide de m’attaquer à son clitoris que je vois dressé juste devant mes yeux. Quelques petits coups de langue pour l’apprivoiser puis je le prends entre mes lèvres et le fais doucement rouler tandis que je fais coulisser deux doigts joints dans le sexe offert juste en dessous. Cette double stimulation, ajoutée au fait qu’elle s’était déjà bien chauffée avec le jouet avant mon arrivée, fait qu’elle part très vite et me broie les tempes entre ses cuisses tandis qu’elle gicle sur mon visage en poussant un cri. Je laisse la houle de son corps s’apaiser peu à peu puis je me redresse. Elle me regarde ravie.
“C’est un bon début et j’espère que ta journée de travail ne t’a pas trop fatigué parce que ce n’était que le premier round. “
Elle pose ensuite sa main sur ma braguette.
“Visiblement non, chic !”
Le week-end ne fait que commencer et déjà il promet d’être particulièrement intense.