La voisine

Un jeune couple a acheté une maison dans ma rue et cela fait déjà quelques temps que je les vois la retaper. Nous avons déjà échangé quelques mots, je leur ai même prêtés quelques outils à l’occasion mais jamais la curiosité ne m’avait poussé à leur rendre visite. L’occasion se présente alors que je rentre d’une balade en ville, ils arrivent en même temps que moi et, une fois la conversation engagée, ils m’invitent à me rendre compte de l’ampleur de leurs travaux. Ils ont en effet cassé et refait beaucoup de choses et j’en viens à me demander si cela n’a pas été gênant vu que le ventre de femme enceinte de Margot se fait de plus en plus proéminent. 

“Rassurez-vous, je suis surtout là pour apporter un soutien moral, Thomas tient absolument à ce que je me ménage et je ne fais plus grand chose”

Il doit d’ailleurs descendre une vieille commode pour la déposer à la déchetterie et je me propose de lui prêter main forte. Il refuse en revanche que je l’accompagne ensuite. 

“Je préfère que vous restiez avec Margot, je serai rassuré de ne pas la savoir seule. “

Il s’en va, je suis désormais seul avec elle et la voilà qui se confie. 

“Il m’a mise dans un cocon depuis que j’ai commencé à m’arrondir et, si c’est plutôt agréable sous certains aspects, il y en a d’autres qui me pèsent. “

S’ensuit une longue tirade sur ses désirs exacerbés par les hormones et auxquels son compagnon reste sourd à laquelle je ne sais que répondre si ce n’est que, en effet, la libido des femmes enceintes n’est pas une légende et qu’elles ont droit elles aussi à une sexualité épanouie. C’est surtout de la théorie pour moi mais cela la rassure. 

“Ça ne vous dérangerait donc pas de faire l’amour à une femme pendant sa grossesse ? Vous êtes sacrément ouvert d’esprit. Et à moi ? “

Je suis soufflé par cette dernière question. Troublé également car je dois reconnaître que cela lui va plutôt bien et qu’elle ne me laisse pas indifférent. Elle s’en excuse aussitôt mais son regard a changé.

“Une bouffée hormonale, pardonnez-moi. “

Elle m’a pourtant saisi le bras et, dans le même mouvement, ses lèvres se sont soudées aux miennes. Il y a du désir dans ce baiser mais aussi un besoin de reconnaissance et je la lui accorde volontiers. Nous tanguons donc verticalement pendant quelques secondes collés l’un à l’autre et elle ne peut pas ignorer mon érection naissante. 

“Je suis heureuse de vous faire cet effet, continuez.”

Je l’entraîne jusqu’à canapé ancien qui encombre encore le séjour, la fais asseoir et lui ôte tout doucement son jogging et  sa culotte avant de m’agenouiller entre ses jambes fines et musclées. Elle est déjà trempée et je me régale un moment de son jus en la léchant avec attention jusqu’à ce qu’elle pousse un petit cri. Elle se lève ensuite et me pousse à mon tour sur l’assise. Elle me branle un peu avant de m’enjamber et de s’empaler sur ma queue tendue en me tournant le dos. 

“C’est peut-être bête mais comme ça j’ai l’impression que je contrôlerai ce que vous me mettrez”

Je lui assure que je comprends parfaitement ce qu’elle veut dire et la laisse se baiser sur moi comme elle le veut. Je ne peux toutefois pas m’empêcher de la saisir par la taille et la sensation est incroyable lorsque le bout de mes doigts effleure son ventre tant il y a tout à la fois de la fragilité et une incroyable force dans son corps. Elle ondule tant et si bien qu’elle jouit une deuxième fois et je ne suis pas loin d’en faire autant. C’est alors qu’elle se retire de moi et me fait éjaculer sur le canapé. 

“Il en a sans doute connu d’autres vu son état et ces nouvelles traces seront notre petit secret. “

Elle semble comblée et me remercie pour mes attentions avant de me faire promettre de repasser d’ici la fin des travaux. 

“Vous aiderez Thomas et vous serez ma petite récréation, c’est une relation de bon voisinage ne trouvez-vous pas ? “

Nous sommes rhabillés et sages lorsqu’il revient. Il dépose un baiser sur la joue de sa femme, sa main caresse son ventre d’un geste presque trop protecteur et je suppose qu’il ne comprend pas lorsqu’elle lui dit qu’elle n’est pas en sucre. Il est temps que je les laisse mais suis prêt à revenir autant de fois que nécessaire s’ils ont besoin et le leur dis. Thomas me remercie mais ne voit pas le clin d’œil sur me fait Margot.